Suivez-nous :

20 juin 2018 à 14h30 par 4 538 0

La Vieille Ecole : « On est super chauds pour la Fête de la musique ! »

La Vieille Ecole : « On est super chauds pour la Fête de la musique ! » | M+ Mulhouse
La Vieille Ecole : « On est super chauds pour la Fête de la musique ! » | M+ Mulhouse

La Vieille Ecole : « On est super chauds pour la Fête de la musique ! »

20 juin 2018 à 14h30 par 4 5380

Téléchargez notre application mobile pour Android ou pour iPhone !

Temps de lecture : 4 minutes

On imaginait La Vieille Ecole définitivement en sommeil et voilà deux ans que le groupe mulhousien de rap – on ne peut plus festif – remonte, à certaines grandes occasions, sur scène. Entretien avec son charismatique leader Serge Moniz, alias Jesers, avant leur concert, place de la Réunion, ce jeudi 21 juin à 22h30 pour la Fête de la musique de Mulhouse.  

Qu’est-ce qui vous a amené à reformer La Vieille école ?

Tout a commencé lors de la sortie du livre « Egotrip collectif. 25 ans de rap à Mulhouse » (de Sylvain Freyburger et Christophe Schmitt, chez Médiapop Editions), fin 2016. Nous avons reformé La Vieille Ecole, le temps d’une soirée au Noumatrouff. On a été surpris de l’accueil du public, on a trouvé que ça le faisait encore. Du coup, ça nous a donné envie de faire d’autres concerts quand l’opportunité se présente, comme à Strasbourg ou au Fimu de Belfort, un énorme souvenir. On est presque dans la configuration de vieux potes qui se retrouvent pour faire du foot ensemble sans être dans un club, qui s’en fichent de gagner… C’est juste du plaisir !

A chacun de vos concerts, le public répond présent, on voit dans la foule les enfants des parents qui vous ont suivis à l’époque. C’est grisant, non ?

On ressent cet engouement, c’est juste énorme ! C’est génial de voir que les enfants de ceux qui nous ont suivis sont là aussi. C’est comme un passage de relais. A Mulhouse, j’ai toujours ressenti un vrai engouement autour de La Vieille école et pour mes autres projets musicaux, comme quand je me suis lancé en solo avec Jesers. 

Est-ce que cet engouement vous donne envie de faire de nouveaux titres avec La Vieille Ecole ?

Des nouveaux titres, non, ce serait très surprenant ! Nous nous sommes reformés dans l’objectif de rejouer uniquement nos titres qui ont fonctionné avec le public. Nous n’avons d’ailleurs même pas essayé de remixer nos morceaux ou de les réactualiser. On vient comme on était. Notre musique n’a pas changé, nous si : on est poivre et sel aujourd’hui (rires). Autant s’appeler La Vieille Ecole lors de nos débuts, en 1995, était complètement « débile », autant aujourd’hui, ça a du sens. Quand tu écoutes ce que l’on fait par rapport aux productions actuelles, il y a un réel contraste. C’est comme quand tu te retrouves devant un meuble vintage, tu ne peux pas dire qu’il est vieux, il est juste vintage. Ou quand tu vas chez le boulanger : quand il est écrit « pain d’autrefois », c’est vendeur. Pour nous, c’est un peu pareil, tu te dis que l’on doit être une valeur sûre ! (rires)

Ce jeudi 21 juin à 22h30, vous serez place de la Réunion sur la grande scène du Noumatrouff pour un set d’une heure. Ça représente quoi la Fête de la musique ?

Ça va être une grosse fête ! Je ne suis pas certain que l’on aura encore l’occasion de se produire avec La Vieille Ecole à Mulhouse, place de la Réunion. Ce sera aussi l’occasion pour les gens qui ne nous ont pas encore revus depuis notre reformation de venir nous écouter. Avec Giova, Philippe et Ali, on est tous super chauds pour jeudi ! On a la même envie. C’est génial de remonter sur scène sans pression et sans avoir à prouver des choses. Du pur bonheur!

Après la Vieille Ecole, il y a eu Jesers, ton projet solo qui a aussi bien cartonné. Tu en es où aujourd’hui ?

Avec Marc qui m’accompagnait, nous avons décidé d’un commun accord d’arrêter. Cette pause m’était nécessaire pour me concentrer, à ma petite échelle, sur l’essentiel de la vie, ce qui ne veut pas dire arrêter de créer, bien au contraire. En ce moment, je fais de la musique avec Giova, le Dj de la Vieille Ecole. C’est un retour aux sources : on fait des titres, on bosse, on s’amuse sans se projeter. On verra… Pour l’instant, je suis comme un peintre qui n’expose pas. Par-contre, autant j’avais envie de souffler et de faire une pause, autant l’échange avec le public me manque…

Propos recueillis par Marc-Antoine Vallori

Plein les oreilles, ce jeudi 21 juin de 19h à minuit

Rap, rock, métal, électro, musiques du monde… Il y en aura pour tous les goûts lors de cette Fête de la musique de Mulhouse, ce jeudi 21 juin de 19h à minuit. Cette année, la part belle est donnée aux associations mulhousiennes, plusieurs scènes seront directement gérées par des structures musicales, telles que Le Noumatrouff, le Squart, cluster de musiques actuelles, Bass Couture, la Rock & Jazz Schule de Freiburg im Brisgau, Aching pour le métal ou encore l’Omap pour la musique populaire. Impossible de s’ennuyer avec de multiples plateaux artistiques répartis sur 11 scènes à travers la ville, dont la grande scène centrale de la place de la Réunion, avec une programmation concoctée par Le Noumatrouff, qui fait la part belle à la world music, au hip hop et au RnB.

Fête de la musique, jeudi 21 juin de 19h à minuit. Gratuit. Téléchargez tout le programme, ici 

Discuter

Laisser un commentaire


En cliquant sur "laisser un commentaire", j'accepte que mon commentaire soit publié publiquement sur cette page et que mon adresse IP soit enregistrée pendant 3 mois et utilisée par mplusinfo.fr à des fins de modération.

M+, l'info de Mulhouse

GRATUIT
VOIR