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31 janvier 2019 à 17h54 par 2 614 0

Théâtre Poche Ruelle : la mécanique de Feydeau par Jean-Marie Meshaka

Théâtre Poche Ruelle : la mécanique de Feydeau par Jean-Marie Meshaka | M+ Mulhouse
Théâtre Poche Ruelle : la mécanique de Feydeau par Jean-Marie Meshaka | M+ Mulhouse

Théâtre Poche Ruelle : la mécanique de Feydeau par Jean-Marie Meshaka

31 janvier 2019 à 17h54 par 2 6140

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Temps de lecture : 2 minutes

Jean-Marie Meshaka et toute l’équipe du Théâtre Poche Ruelle présentent, du 1er février au 11 mai, l’Hôtel du Libre Echange. Une pièce mythique de Feydeau, aux accents contemporains et qui sera la 100e création de Jean-Marie Meshaka à Mulhouse.

« Il est temps que ça commence ! Nous avons besoin du public, de ressentir cette interactivité ! » A la veille de la première de sa 100e création mulhousienne, le metteur en scène et directeur artistique du Théâtre Poche Ruelle, Jean-Marie Meshaka ne cache pas son impatience. « Nous travaillons depuis plusieurs mois sur cette création qui rassemble une vingtaine de personnes : plusieurs techniciens et 17 comédiens. Ce sont tous des gens qui travaillent à côté mais qui sont sur le pont tous les soirs, depuis le mois de septembre, par amour du théâtre et pour répondre à leur passion ! »

« Une sacrée mécanique à mettre en place »

L’Hôtel du libre échange fait partie des pièces les plus célèbres de Georges Feydeau et met en scène une galerie de personnages, qui se retrouvent dans l’hôtel en question, autour de multiples mensonges et quiproquos… Un vrai vaudeville où les portes claquent et les claques portent !

Pour Jean Marie Meshaka, qui a déjà monté plusieurs pièces de Feydeau (Le fil à la patte, Le Dindon, La puce à l’oreille…), dont L’Hôtel du libre échange déjà présenté à l’Espace 110 d’Illzach, il y a 27 ans, l’auteur parisien, spécialiste du vaudeville, est désormais reconnu à sa juste valeur, y compris par les institutions du théâtre.

« Loin des seuls lieux communs des portes qui claquent, Feydeau appartient aujourd’hui aux grands auteurs du théâtre français. Malgré son apparente frivolité, c’est quelqu’un de cruel qui manie l’humour noir avec brio dans sa façon de décrire le couple, l’adultère, la fatigue du mariage… Feydeau, c’est aussi un merveilleux outil de travail à plus d’un titre : il y a une sacrée mécanique à mettre en place pour que le ressort comique fonctionne. Tout doit se tricoter en harmonie et en fluidité, il y a une volupté jubilatoire de faire bouger et fonctionner tout ça. »

Des situations très contemporaines

Un vrai défi, avec 17 comédiens sur le plateau, qui se déplacent beaucoup et ont chacun leurs scènes et leur fonction, dans l’esprit de la mécanique de Feydeau. Des décors aux costumes, créés spécialement pour la pièce par la costumière du Théâtre de la Sinne, Bénédicte Blaison, les 35 représentations de la pièce au théâtre Poche Ruelle promettent une immersion totale dans le Paris des années folles, avec néanmoins quelques touches contemporaines.

« Les situations de Feydeau sont toujours aussi contemporaines : il y parle de nos failles, de nos vices, de l’âge qui avance…  J’amène quelques clins d’œil dans la pièce, pas « ma touche », ce serait prétentieux, souligne Jean-Marie Meshaka. Je ne change ni le texte, ni l’optique, mais j’y ajoute quelques grains de sel comme j’aime parfois le faire. »

35 représentations du 1er février au 11 mai au théâtre Poche Ruelle, 18, rue du Ballon. Toutes les infos et réservations : theatre-poche-ruelle.fr et 03 89 42 71 15

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