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23 juillet 2019 à 17h21 par 2 565 0

Cité de l’auto : la bonne recette du Fangio

Cité de l’auto : la bonne recette du Fangio | M+ Mulhouse
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Cité de l’auto : la bonne recette du Fangio

23 juillet 2019 à 17h21 par 2 5650

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Temps de lecture : 3 minutes

Déguster de la viande argentine avec pour décor la Maserati 250-F de la légende Juan Manuel Fangio : c’est la bonne recette du nouveau restaurant de la Cité de l’automobile. Le premier restaurant argentin du Haut-Rhin se découvre avec ou sans la visite de la plus importante collection de voitures du monde.

Plus de 60 ans après ses exploits, le quintuple champion du monde de Formule 1 et légende de l’automobile Juan Manuel Fangio est toujours une source d’inspiration. A la Cité de l’automobile, qui accueille de longue date la Maserati 250-F avec laquelle le pilote argentin a gagné le championnat du monde 1957, c’est de manière originale que cette inspiration a resurgi en 2019. Avec l’ouverture, mi-mai, du Fangio, le musée accueille désormais le premier restaurant argentin du Haut-Rhin.

« C’est la présence de la voiture de Fangio au musée qui nous a conduit à proposer ce concept gastronomique, qui n’existait pas encore à Mulhouse, explique Aurélien Weisrock, le directeur de la Cité de l’auto. Nous avons joué sur nos forces, en mettant en avant cette magnifique voiture de collection, d’une valeur extraordinaire, pour allier un cadre atypique à une gastronomie atypique. L’accès au restaurant est libre, il n’y a pas besoin de visiter le musée pour y manger et le parking du musée est gratuit pour les gens qui y déjeunent. »

Une brasserie haut de gamme

Christophe Schmitt

Avec ses belles tables et sa présentation soignée, le lieu se situe dans le créneau brasserie haut de gamme, un sentiment rehaussé par les superbes photos en noir et blanc de Fangio, à différents moments de sa carrière. Le restaurant dispose également d’une terrasse, donnant directement sur l’autodrome de la Cité de l’auto.

Côté assiette, la promesse d’une évasion culinaire en Amérique du Sud est tenue avec une carte qui propose exclusivement des plats, desserts et boissons argentines. La viande de bœuf, venue tout droit d’Argentine, se taille bien sûr la part du lion, avec les traditionnels bife de lomo (filet de bœuf), ojo de bife (entrecôte), parillada (entrecôte, boudin, chorizo, rognons) et le plus rare picanha (pointe de rumsteak), servis avec de la purée de maïs, des frites de patate douce et des légumes. Du ceviche de daurade, des empanadas (chaussons farcis), ou encore du provoleta (fromage provolone grillé) sont également proposés.

Tendresse et saveurs

Christophe Schmitt

En cuisine, c’est le chef mulhousien Grégory Zen, passé entre-autres par les fourneaux du Bistrot d’Oscar et du Procope à Paris, qui officie, après s’être immergé dans la gastronomie argentine afin d’en faire ressortir le meilleur. « La cuisine argentine est essentiellement un mélange d’influences italiennes et espagnoles, précise le chef. Les vraies spécialités argentines sont la sauce chimichurri et bien entendu la viande de bœuf. Celle-ci a vraiment une grande tendresse et est riche de nombreuses saveurs, dues aux pâturages et au fourrage très riche que mangent les animaux en Argentine. Nous tenions tout particulièrement à proposer cette viande 100% argentine au Fangio. »

Le Fangio, Cité de l’automobile, 17, rue de la Mertzau. Ouvert tous les jours de 12h à 15h (dernière commande à 14h). Accès libre sans visite des collections. Plus d’infos et réservations : 03 89 56 68 90 – citedelautomobile.com

« Le meilleur musée du monde », pour le plus grand des pilotes

L’un des plus grand pilotes de l’histoire de l’automobile a visité le musée mulhousien à deux reprises, en 1964 et en 1989. Lors de sa seconde visite, le 22 septembre 1989, Juan Manuel Fangio a laissé sa marque sur le livre d’or du musée, un texte que les clients du Fangio peuvent découvrir sur le menu du restaurant, à côté d’informations sur la carrière et la Maserati du pilote : « Depuis ma visite au musée, il y a vingt ans, il y a eu du changement. Après l’avoir redécouvert, je le considère comme le plus complet que j’ai pu voir et sûrement comme le meilleur du monde. Sincèrement. »

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