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10 septembre 2019 à 10h59 par 2 194 0

Labopéra d’Alsace : des auditions au lycée du Rebberg

Labopéra d’Alsace : des auditions au lycée du Rebberg | M+ Mulhouse
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Labopéra d’Alsace : des auditions au lycée du Rebberg

10 septembre 2019 à 10h59 par 2 1940

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Temps de lecture : 2 minutes

Jusqu’à mercredi, une partie de l’équipe du Labopéra d’Alsace est présente au lycée professionnel du Rebberg, pour auditionner quelque 150 chanteurs, en vue de sa nouvelle création, La vie parisienne.

Après La Traviata et La Flûte enchantée, le Labopéra d’Alsace remet le couvert avec une opérette, La vie parisienne de Jacques Offenbach. « Le Labopéra d’Alsace consiste à inclure dans le projet des jeunes de lycées techniques et professionnels pour créer et fabriquer tout ce dont on a besoin pour l’opéra », confie Simon Rigaudeau, porteur du projet et chef d’orchestre de Labopéra. Lors des différentes phases de création de l’opéra, ce sont ainsi quelque 450 jeunes qui participent au projet, pour des missions allant de la création de costumes à la communication, en passant par l’accueil ou la coiffure, en partenariat avec des professionnels.

Auditions au lycée du Rebberg

Depuis lundi et jusqu’au mercredi 9 septembre, une partie de l’équipe du Labopéra fait passer des auditions au lycée du Rebberg. « Nous allons voir défiler plus de 150 chanteurs, professionnels, qui viennent auditionner pour les rôles de solistes pour La vie parisienne, expose Simon Rigaudeau. Ils viennent de toute la France, mais aussi d’Angleterre ou de Hongrie ». Objectif de ces trois jours de casting dans la Cité du Bollwerk : trouver 12 artistes qui se produiront sur scène en mars et avril prochain, à Colmar et Sausheim. « La voix compte, bien sûr, c’est hyper important. Mais on doit aussi pouvoir évaluer les candidats sur des situations de comédie », poursuit Simon Rigaudeau, qui s’est entouré de la metteuse en scène Claire Manjarrès et du chef d’orchestre et fondateur de la Fabrique opéra, Patrick Souillot, pour constituer son jury.

« La fierté d’avoir accompli quelque-chose »

« Aujourd’hui, 4% des Français vont à l’opéra et la moyenne d’âge augmente, déplore Patrick Souillot, qui a créé le concept d’opéra coopératif, à Grenoble en 2006. La bonne nouvelle, c’est que 96% n’y vont pas et que certains d’entre eux peuvent aimer ça ! Notre objectif est de déconstruire les aprioris. En travaillant avec les jeunes, on les considère comme de vrais partenaires, avec des compétences. A la fin, quand ils voient leur travail sur scène, c’est plus gratifiant qu’une note et ça leur donne de la confiance, de la fierté d’avoir accompli quelque-chose. Chez nous, ce n’est pas l’opéra qui est important, mais la manière dont on le fait, avec qui et pourquoi ! »

Costumes et coiffure

A raison d’une dizaine de candidats par heure, le jury du Labopéra entame, ces jours-ci, la première grande étape de sa nouvelle création, qui permettra aux lycéens de sept établissements de s’investir et découvrir l’opéra et l’envers de son décor. Les lycéens du Rebberg, qui ont l’occasion d’assister aux auditions, créeront notamment les costumes des solistes et les coiffures, lors des représentations, les 27, 28 et 29 mars prochains au Parc Expo de Colmar, 3 et 4 avril à l’Ed&n de Sausheim.

+ d’infos sur www.labopera-alsace.com

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