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27 mai 2021 à 14h44 par 1 782 0

Travaux : grands et petits remèdes pour « soigner » le patrimoine routier mulhousien 

Travaux : grands et petits remèdes pour « soigner » le patrimoine routier mulhousien  | M+ Mulhouse
Travaux : grands et petits remèdes pour « soigner » le patrimoine routier mulhousien  | M+ Mulhouse

Travaux : grands et petits remèdes pour « soigner » le patrimoine routier mulhousien 

27 mai 2021 à 14h44 par 1 7820

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Temps de lecture : 3 minutes

À force de les emprunter au quotidien, on n’y prête peut-être moins attention. Boulevards, rues, ruelles, impasses… Le patrimoine routier de Mulhouse représente 300 km de voiries au total, scrutées par le service du Domaine public routier de la Ville, en charge de son entretien.  

Hors lifting de rues dans le cadre de grandes opérations d’aménagement urbain (rénovation urbaine, ville du Quart d’heure, aménagements cyclables…), une enveloppe de 850 000 euros est consacrée annuellement à l’entretien des rues, selon une mécanique bien huilée.

Diagnostic

« La programmation annuelle des travaux d’entretien se détermine en fonction d’un diagnostic, qui détecte et recense l’ensemble des pathologies des voiries. Il donne, à l’instant « T », l’état exact du patrimoine routier, via un système de notation des chaussées, explique Manuel Ory, chef du service du Domaine public routier de la Ville. Nous coordonnons nos interventions, en lien avec les opérations d’entretien menées par les concessionnaires (électricité, gaz, eau, assainissement…), afin d’anticiper leurs besoins d’interventions à réaliser en amont et mutualiser, quand c’est possible, les interventions pour minimiser la gêne occasionnée aux riverains et en matière de circulation. »

850 000 euros par an

Marc-Antoine VAlloriAprès le boulevard Stoessel en 2020, le lifting concerne quatre axes majeurs (Thann, 1ère Division Blindée, Pont de Riedisheim, François Mitterrand) cette année.

Sur les 850 000 euros de budget annuel global, 700 000 euros sont consacrés, en priorité, à la réfection des axes primaires de circulation qui irriguent la ville, permettent d’accéder aux équipements essentiels et, de fait, supportent l’essentiel du trafic routier. Cela représente entre trois et quatre rues traitées en profondeur, par an, pour un total de 1 à 2 km. « Le principe retenu est de travailler par tronçon complet de rue. Notre patrimoine vieillissant nous amène souvent à intervenir sur la structure même du corps de chaussée », souligne le service Domaine public routier. En 2021, ce programme d’entretien concerne la rue de Thann (entre la rue Jean Martin et le carrefour DMC – travaux réalisés en avril), l’avenue de la 1ère Division blindée (entre les rue du Col du Linge et du Moenschberg – travaux en cours qui devraient s’achever aux alentours du 8 juin), le Pont de Riedisheim (en coordination avec la Collectivité européenne d’Alsace et la SNCF – travaux en cours qui devraient se terminer mi-août) et l’avenue François Mitterrand (entre la rue de Brunstatt et l’avenue Aristide Briand – travaux programmés cet été).

Déformations des chaussées

En marge de ces grands travaux, 150 000 euros sont consacrés, chaque année, à la campagne de réparation ponctuelle des chaussées. Menées sur deux semaines, entre mai et septembre, les opérations visent à traiter, par le passage d’un camion spécialisé (« blowpatcher » pour les initiés, qui consiste à projeter des enrobés via une lance), les déformations des chaussées (4 km traités en moyenne par an) et prolonger, ainsi, la durée de vie du patrimoine routier. Enfin, le service du Domaine public routier de la Ville s’affaire aussi à intervenir tout au long de l’année, là où la situation l’impose, au gré de l’apparition de déformations des chaussées, relevées par les usagers de la cité (appels, courriers, mails, application mobile AlloProximité), mais aussi par les agents du service et notamment, les équipes de patrouilleurs.

Christophe SchmittDes interventions ponctuelles et ciblées sont également menées dans le cadre des opérations « Prox ’Quartiers ».

Nids de poule

« L’hiver dernier a été particulièrement rude pour nos chaussées, confie Manuel Ory. Les phénomènes de gel-dégel et la fréquence des épisodes neigeux, amenant à multiplier les passages de lames de déneigement, ont entraîné une forte augmentation des déformations de nos routes : nids de poule, affaissements ou encore arrachements d’enrobés. L’idée, lors de chacune de nos interventions, c’est de nous atteler d’abord à la sécurité des usagers. Rien que pour les nids de poule, on a déjà utilisé plus de 40 tonnes d’enrobés à froid, depuis décembre dernier. Des interventions plus pérennes sont ensuite planifiées. » Autant d’interventions, visant à « soigner » nos routes, qui se voient encore renforcées par les opérations ponctuelles menées dans le cadre de « Prox ’Quartiers », intervenant sur l’état des chaussées et des trottoirs dans des secteurs ciblés (lire nos articles).

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