Suivez-nous :

7 mars 2023 à 14h46 par 4 252 7

« Mulhouse est une ville de commerce ! »

« Mulhouse est une ville de commerce ! » | M+ Mulhouse
« Mulhouse est une ville de commerce ! » | M+ Mulhouse

« Mulhouse est une ville de commerce ! »

7 mars 2023 à 14h46 par 4 2527

Téléchargez notre application mobile pour Android ou pour iPhone !

Temps de lecture : 3 minutes

Un point sur les (nombreuses) ouvertures de commerces, un autre sur la fréquentation du centre-ville en ce début d’année : retour sur l’Atelier du commerce, animé par le manager du commerce Frédéric Marquet, ce mardi matin.

« À Mulhouse, on tire notre épingle du jeu ! » C’est, en substance, le message qu’a fait passer le manager du commerce Frédéric Marquet, à l’occasion de son traditionnel Atelier du commerce, ce mardi 7 mars. Une affirmation qui se base sur des chiffres et notamment ceux de Procos, la Fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé : « 2022 a connu un début difficile par rapport à 2019, expose Frédéric Marquet. Pour autant, le chiffre d’affaires des commerçants a augmenté de 10,4% en décembre 2022, comparé à décembre 2019 ». Une hausse qu’ont moins ressenti les secteurs de la mode et de la chaussure, qui ont le plus souffert, et pour lesquels la vente en ligne a augmenté de plus de 8%. « Sur 2022, on note toutefois une baisse de la vente en ligne, tempère le manager du commerce. Globalement, que ce soit en centre-ville, en galerie marchande ou en périphérie, on note une baisse globale de fréquentation du commerce et le Covid n’a fait que renforcer cette tendance. »

« Un des centres-villes les plus dynamiques de France »

À Mulhouse, qui est souvent citée comme exemple en matière de commerce, les chiffres de février tordent le cou à la tendance nationale, puisque les compteurs placés rue du Sauvage et rue Henriette ont enregistré une hausse de 8,4% de fréquentation entre février 2023 et 2022. « Cela fait de Mulhouse l’un des centres-villes les plus dynamiques de France », poursuit Frédéric Marquet, qui souligne également que 25% de la fréquentation se fait le samedi et que, contrairement aux idées reçues, le lundi n’est pas un jour blanc, totalisant 13% de la fréquentation hebdomadaire du centre-ville.

75% d’indépendants

Ces chiffres qui font transparaître la bonne santé du commerce mulhousien, peuvent être mis en parallèle avec le nombre conséquent d’ouvertures de commerces et notamment ces dernières semaines. « Aujourd’hui, il n’y a plus d’enseignes nationales qui font 15 ouvertures par an. Quand elles choisissent Mulhouse, c’est un signal, l’arrivée d’enseignes nationales donne confiance, poursuit Frédéric Marquet. À Mulhouse, on a des gens qui ont envie de faire et 75% des commerçants sont indépendants ! »

Des ouvertures à la pelle

Du côté des ouvertures, justement, on peut citer l’enseigne de jeans Replay, rue des Bouchers ; K-Way, rue du Marché ; Rougier & Plé qui a installé son nouveau magasin de 200m², passage Réunion ; la boutique de chaussures Fiora, rue des Bouchers ; L’atelier de Vi & Cie qui prend le relais d’Une pluie d’étoiles, rue Bonbonnière ; L’antre d’Artémis, dépôt-vente de vêtements haut de gamme d’occasion, rue de l’Arsenal ; le restaurant spécialisé dans le cordon bleu A.K.A – La Maison du Cordon, rue du Mittelbach ; les restaurants El Perù, rue Pasteur, en lieu et place de La table chez Wallid, Le Faubourg rue de Metz, Steppe Sushi rue de la Justice et La Pizz rue Franklin; Jennyfer et Foot Locker à Porte Jeune…

Un taux de vacance commerciale en baisse

Et d’autres ouvertures sont à venir, à l’instar du très attendu magasin de bricolage Weldom, rue de la Justice, le mercredi 29 mars ; des spécialistes de l’équitation Cavalgreen, place de la Concorde ; de la friterie Ch’tit Marcel, rue de l’Arsenal; de Normal à Porte Jeune d’ici la fin du mois… À noter que les amateurs de pizza devraient se réjouir de l’agrandissement prévu de la pizzeria Panettone, toujours rue de l’Arsenal. « Aujourd’hui, on a plus d’enseignes et d’indépendants qui veulent s’installer à Mulhouse que de locaux disponibles. Le taux de vacance des locaux était de 14% en 2011, il est entre 7 et 8% aujourd’hui, Mulhouse est une ville de commerce », conclut Frédéric Marquet.

+ d’infos sur www.facebook.com/MulhouseAmbianceShopping

Discuter

7 réponses à “« Mulhouse est une ville de commerce ! »

  1. En quoi un compteur de fréquentation rue du Sauvage est il un indicateur de bonne santé des commerces ? c’est juste un compteur de passage ! Et du passage rue du Sauvage il y en à automatiquement vu que c’est aussi une rue de balade.
    Est ce que dans les indépendants vous comptez aussi les franchisés ?

    1. Totalement en accord avec vous!
      Replay, K-Way, l’Antre d’Artémis, Foot Locker et Weldom ne sont que des « franchisés ».
      Weldom = ADEO = Leroy-Merlin = Mulliez.
      L’Antre d’Artemis: le propriétaire n’est autre que le groupe Pinault (4ème fortune française avec 30 Milliards d’€).
      Rougié et Plé n’est pas une Ouverture mais une Ré-ouverture. La surface de vente est malheureusement passée de 700 m2 à 300 m2. Personnellement je le déplore car c’est une bonne enseigne sans comparaison possible avec un certain « Géant des … » (un nom bien prétentieux).
      K-Way : appartient au groupe financier international italien Basic-Net qui possède, entre autres, les marques Petit Bateau et Versace . Cette dernière tristement célèbre pour ses liens avec une organisation latine très douée dans le « lavage d’argent sale ».
      Il n’y a donc pas de quoi faire des bonds de joie quand à une soi disant bonne santé économique de la ville. Une ville qui ne cesse de perdre des habitant(e)s depuis une douzaine d’années n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une ville en développement.

    2. En réponse à Max Doni :
      Alors, pour les autres je ne sais pas, mais pour l’Antre d’Artémis c’est une jeune commerçante qui lance sa petite boutique de seconde main avec aucun lien d’aucune sorte avec aucune structure ou groupe, elle n’a même pas d’investisseurs.
      Le fait que vous affirmiez avec tant d’aisance quelque chose d’aussi faux et sans fondement me fait me questionner sur l’origine de vos certitudes. L’affilier au groupe Pinault est vraiment amusant, et je me demande d’où vous avez pu sortir ça, surtout pour le formuler comme si c’était un fait avérer.
      Donc, au lieu de vous plaindre de grosses structures et grands groupes, vous devriez rentrer dans les petites boutiques, comme l’Antre d’Artémis, qui essaye d’offrir un lieu plaisant et totalement indépendant, et soutenir les petits commerçant, au lieu de tenir des propos erroné sur internet.

    1. Pourquoi être aussi pressé de voir arriver Primark ?! Cette enseigne ne proposera que des produits très bas-de-gamme, aux origines plus que douteuses. Primark c’est encore plus bas que « Normal » et juste au-dessus de « Noz ». Renseignez-vous sur ce qu’il s’est passé à Londres, dans les années 2010, avec le scandale sanitaire des produits vendus par cette enseigne. Des enfants en sont morts. Notamment au sujet des vêtements en provenance des pays asiatiques et qui étaient imprégnés de raticides avant d’être emballés pour éviter que les rats les rongent pendant le voyage en cargo-conteneurs. Où est l’avantage d’acheter un T-shirt 2€ si un mois plus tard vous vous retrouvez chez le dermato …..

  2. Bonjour j’aimerais juste rétablir une vérité.
    M Max Donis annonce que Weldom est une franchise du groupe Adeo.
    C’est exact mais il y’a un mais la seule chose qui appartient à ADEO c’est le nom de la marque. Derrière l’ouverture de votre nouveau magasin weldom se trouve un entrepreneur qui lui est bel et bien indépendant et investi dans le tissu local . Nos plusieurs magasins sont présent sur le territoire sud alsacien depuis plus de 4 générations.
    L’appartenance à une franchise tél que WELDOM permet justement à des entrepreneurs de durer grâce à la force de sa logistique et de sa commercialité.

  3. Je ne suis pas contre les franchises tout simplement parce que le petit commerce indépendant spécialisé s’est largement digitalisé pour survivre en touchant plus large et qu’il est plus rentable pour ces gens d’utiliser les réseaux sociaux et d’investir dans leur e-réputation que de dépenser des sommes folles et du temps dans une activité physique dans un centre-ville.

    Les franchises dans les centres-villes maintiennent l’emploi mais leur zone de chalandise est devenue très locale et le restera et c’est ce qu’on retrouve dans toutes les villes moyennes de moins de 200 000 habitants en France. Ce commerce local dépend beaucoup du niveau de vie local qui est faible à Mulhouse en raison exclusivement des difficultés d’accès pour ceux qui travaillent en dehors et de leurs conséquences en termes d’évolution sociale pour les quartiers périphériques.

    Les gens ne consomment plus comme avant. Ce ne sont plus les commerces qui rendent un centre-ville attractif mais le cadre de vie, l’offre culturelle et les loisirs à travers la fréquentation touristique, étudiante et de la population du reste de l’agglomération le week-end.

    Le problème de l’attractivité du centre-ville de Mulhouse c’est avant tout le manque d’offre de loisirs et de lieux culturels. Les grands musées de la ville sont un vrai atout pour Mulhouse mais les 3 plus attractifs sont très loin du centre-ville donc leur effet sur ce dernier est nul. C’est pareil pour le Kinepolis et la Filature qui sont éloignés des rues piétonnes. C’est pareil pour les campus universitaires qui sont dans d’autres quartiers. La proximité avec la Fonderie et sa meilleure intégration au centre-ville serait une bonne chose mais l’exension de la piétonnisation à la rue des Trois-Rois ne s’est pas faite pour assurer la continuité.

    Et on ajoute à ça les difficultés d’accès pour ceux qui habitent dans le reste de l’agglomération qui est un vrai problème et surtout le gros problème d’accès aux grandes zones d’activités et donc d’emploi de l’agglomération et du département depuis le centre-ville et ses quartiers périphériques ce qui a fait partir la classe moyenne et a appauvri ces derniers car il est beaucoup plus compliqué pour des gens qui travaillent hors de Mulhouse, d’y vivre et de faire les allers-retours. Il faudrait un réseau de cars express entre les différentes zones d’emplois de l’agglo (surtout en le matin, à midi et le soir) dont le centre-ville mais ça prendra du temps avant que tout se restructure, que suffisamment de gens déménagent, l’adoptent et que ça devienne rentable. Il faudrait aussi de vrais autoroutes à vélo, roulantes et adaptés aux vitesses en VAE et trottinette électriques entre les différentes zones d’emplois et le centre-ville.

    S’ajoute également à ça, le problème de la ligne 1 du tramway qui crée des ruptures de charge à Bourtzwiller et a doublé les temps de trajets entre le bassin potassique et le centre-ville rendant ce dernier très difficile d’accès pour les habitants de la zone et de Kingersheim et Wittenheim surtout. Or ce public le fréquentait auparavant. Et l’extension du tramway initialement prévue vers les centres de ces communes n’apportera pas de solution car le vrai problème c’est tous les arrêts intermédiaires qui rendent le temps de parcours excessif donc dissuasif aujourd’hui alors qu’il était de 20 minutes seulement entre Thiers et Porte Jeune avant le construction du tram par exemple. La ligne, une fois achevée, sera beaucoup trop longue pour être attractive. Ce sera plus long pour faire 10 petits kms sans sortir de l’agglo que de prendre le train entre Mulhouse et Belfort ou entre Mulhouse et Colmar qui sont à plus de 40 km. Il faudrait des BHNS directs entre le centre-ville et ces zones et pas des trucs reliés aux tram avec une nouvelle rupture de charge.

Laisser un commentaire


En cliquant sur "laisser un commentaire", j'accepte que mon commentaire soit publié publiquement sur cette page et que mon adresse IP soit enregistrée pendant 3 mois et utilisée par mplusinfo.fr à des fins de modération.

M+, l'info de Mulhouse

GRATUIT
VOIR