Église Sainte Marie, MULHOUSE
Le Festival des Sacrées Journées, créé en 2010, est unique en son genre, en proposant de découvrir le même soir, dans un même lieu, des ensembles de musiques de 3 cultures, spiritualités ou religions différentes.
Au programme :
- LOBSANG CHONZOR : Voyage musical dans le Tibet d’hier et d’aujourd’hui
- KHADIJA EL AFRIT : Musique virtuose au qanun
- COROU DE BERRA : Polyphonies occitanes
- RUBEN TENENBAUM
Pour ce concert, la chanteuse tunisienne Khadija El AFRIT interprète au qanun (instrument de la famille des cithares sur table), en duo avec Ruben TENENBAUM au violon, plusieurs grands classiques de la musique orientale et des compositions d’inspiration maghrébine.
Incantations nous fait partager avec simplicité une joie mémorable ; celle de goûter avec finesse aux ornementations tunisiennes combinées aux influences ottomanes, et à celles du monde oriental de l’Égypte.
Les paroles de plusieurs poètes arabes dont le verbe engagé oscille entre élévation, liberté et paix, s’associent à la musique métissée de Khadija El AFRIT, au carrefour des cultes et des cultures, offrant un écrin à la mesure du timbre profond et élevé de sa voix.
Les artistes :
- LOBSANG CHONZOR
Voyage musical dans le Tibet d’hier et d’aujourd’hui
Voix, luth tibétain dranyen, flûte lingbu et danse
Lobsang Chonzor, artiste tibétain né en exil, nous fait voyager à la rencontre des douces mélodies traditionnelles des joueurs de dranyen (luth tibétain), des airs sacrés des monastères bouddhistes, des danses enjouées des temps anciens.
Seul en scène, c’est avec force et talent qu’il prête sa voix aux chants ancestraux d’une culture riche et menacée, voix de l’espoir du Tibet d’aujourd’hui. - COROU DE BERRA, Polyphonies occitanes
Un quartet vocal, en pleine possession de sa culture et de son art, au service d’une démarche artistique très pointue présentant des chants traditionnels sacrés des Alpes du Sud dans un programme Musica Sacra. Plain-chant entre baroque, grégorien, populaire et sacré, monodies et polyphonies en latin et niçois, avec des influences sardes, ligures, provençales et piémontaises. - Ruben TENENBAUM au violon
Ruben TENENBAUM commence la musique à Nancy avec l’apprentissage du violon et du chant liturgique, puis il découvre la musique ottomane. Elle le conduit à Istanbul où il vit sept ans et se forme auprès des maîtres. Il travaille en profondeur l’improvisation modale (taksim) auprès de grands maîtres turcs dont Serdar Pazarcıoğlu, Fahrettin Çimenli, Necati Çelik ou Derya Türkan. Il interprète la musique classique ottomane au sein du Lâmekân Ensemble avec lequel il enregistre trois albums. Il développe une pratique d’improvisation acoustique et électrique où il n’a de cesse de tenter de rapprocher les sonorités lointaines sans quitter des yeux le monde qui l’entoure. - Khadija El Afrit au qanoun et au chant
Fille d’un maître de musique arabe, Khadija El Afrit a grandi dans les couloirs du conservatoire national de Sousse en Tunisie. Dès son plus jeune âge, elle côtoie de grands cheikhs de tradition orale et hérite de leur attrait pour l’authenticité et le renouveau dans des mélanges culturels.
Musicienne virtuose au qanun, instrument de la famille des cithares sur table aux cordes pincées compositrice et chanteuse, depuis une vingtaine d’années, elle joue au sein de plusieurs orchestres aussi bien orientaux qu’occidentaux. Son écriture se partage entre œuvres classiques et contemporaines.
En plus de sa voix claire et d’une rare justesse, elle s’accompagne en solo au qanun ou avec des artistes d’horizons très divers. On la retrouve régulièrement sur les scènes prestigieuses de l’Institut du Monde Arabe, du festival de la Médina, ou celui de Carthage.
Prix : De 18 à 6€ selon les catégories