Cinq mois après sa défaite en finale des play-offs de Ligue A féminine, le Volley Mulhouse Alsace (VMA) a entamé sa nouvelle saison. Avec huit départs pour neuf arrivées, le mercato a été animé. Tour d’horizon de l’exercice 2023-2024 avec le coach, François Salvagni.

Avec deux matchs pour deux victoires, la première contre Le Cannet (3-0), la seconde contre Marcq-en-Baroeul (3-1), peut-on parler d’un début de saison parfait ?

Sur le plan comptable oui, sans aucun doute. Je suis très heureux et fier de l’équipe. Après, nous avons pas mal de points sur lesquels nous devons nous améliorer, notamment dans l’organisation de jeu. Mais nous avons joué ces deux premiers matchs avec le cœur et avec beaucoup de motivation. Le Cannet est une équipe extraordinaire, qui vient de remporter le championnat, et Marcq-en-Baroeul n’était pas facile à jouer non plus. Ces 12 jours sans match (Ndlr : interview réalisée en début de semaine, prochain match le 21 octobre contre Quimper) vont nous permettre de travailler tous ensemble, pour préparer la suite.

L’effectif a beaucoup changé, cet été, avec neuf départs pour huit arrivées et une préparation difficile avec zéro victoire. Comment s’est déroulée l’acclimatation des nouvelles joueuses ?

Il faut toujours du temps pour construire une nouvelle équipe. Lors de nos deux stages en Italie, nous avons bien travaillé. Tout le monde a eu une excellente attitude et une bonne énergie. Aujourd’hui, je pense que l’équipe est à 30% en termes de performance. J’ai eu la chance de déjà travailler avec Carli Snyder (la réceptionneuse-attaquante a déjà joué au VMA, de 2018 à 2020) et certaines joueuses ont déjà joué en championnat de France. Techniquement et tactiquement, l’équipe se cherche encore. Mais je pense que d’ici un mois, avec l’enchaînement des matchs et la Ligue des champions, l’équipe va progresser.

Après la désillusion de la finale perdue face à Le Cannet en finale de la Ligue A féminine, la saison dernière, les ambitions du Volley Mulhouse-Alsace restent élevées cette saison ?

En tant qu’entraîneur, je veux gagner le titre, c’est une certitude. Le niveau de jeu sera très élevé. C’est la première année où quatre équipes jouent le titre (Le Cannet, Nantes, Paris et Mulhouse). D’autres clubs, comme Béziers ou encore Cannes, peuvent aussi jouer les premiers rôles. Quoiqu’il se passe, nous allons tout donner pour faire vibrer le public. Mardi soir, pour le premier match à domicile, c’était magnifique. On a senti une atmosphère et une ambiance incroyables. À Mulhouse, il y a une vraie énergie !

Et puis il y a la Ligue des champions, le 8 novembre. Vous débuterez votre nouvelle campagne par un déplacement à Istanbul, champion d’Europe en titre…

C’est vrai qu’à Mulhouse, on n’est pas vraiment épargné par le tirage au sort (rires). On va affronter deux des meilleurs clubs du monde, qui vont jouer pour remporter la Ligue des champions (Istanbul et le Vero Milano qui a effectué un recrutement XXL). Mais je pense qu’avec une équipe physiquement et tactiquement prête, nous avons la possibilité de remporter des matchs, même si ce sera extrêmement difficile. En tout cas, nous allons tout mettre en œuvre pour gagner et faire vibrer le Palais des sports !

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