La Kunsthalle, Mulhouse
L’exposition de groupe proposée par Katerina Gregos rassemble des artistes, photographes, journalistes et activistes sur le thème de la crise des réfugiés.
Tous sont impliqués, comme témoins ou observateurs, dans cette actualité politique et proposent des œuvres qui transcendent les stéréotypes.
- Azra Akasmija (1976, Bosnie/Herzegovine)
- Taysir Batniji (1966, Palestine)
- Tanja Boukal (1976, Austriche)
- Eleonore de Montesqiou (1970, France)
- Ninar Esber (1971, Liban)
- Aslan Gaisumov (1991, Tchétchénie)
- Mahdi Fleifel (1979, Emirats Arabes Unis)
- Stine Marie Jacobsen (1977, Danemark)
- Sven ‘t Jolle (1966, Belgique)
- Sallie Latch (1933, USA)
- Giorgos Moutafis (1977, Grèce)
- Marina Naprushkina (1981, Biélorussie)
- Juice Rap News (established 2009, Australie)
- Somar Sallam (1988, Syrie)
- Mounira Al Solh (1978, Beyrout, Liban)
- Et Diller Scofidio & Renfro, Mark Hansen, Laura Kurga, et Ben Rubin en collaboration avec Robert Gerard Pietrusko et Stewart Smith basé sur une idée Paul Virilio (USA/ Afrique Sud/ France)
A World Not Ours est une exposition collective consacrée à la crise actuelle des réfugiés et les déplacements forcés de population causés par la guerre en Syrie et dans d’autres zones de conflit.
Après un premier volet inauguré l’été dernier à l’Espace Pythagorion de la Schwarz Foundation, sur l’île de Samos en Grèce, cette seconde exposition, à Mulhouse, se penche davantage sur l’accueil réservé aux réfugiés, sur les procédures légales et les réalités quotidiennes auxquelles ils sont confrontés. Elle s’attache également à observer la façon dont les européens vivent la crise migratoire, à explorer les problèmes de représentation de la souffrance et à poser la question de la « propriété » des images de réfugiés et du droit de les représenter.
A World Not Ours regroupe artistes, photographes, cinéastes et militants qui pour beaucoup sont originaires du Moyen-Orient ou du Sud-Est de l’Europe, de régions directement confrontées au danger, à la guerre et à l’exode. Ils ont une expérience personnelle, voire intime, du traumatisme et de la souffrance collective. Ils utilisent des mediums aussi divers que l’installation, la photographie, la vidéo et l’art action et nous plongent au coeur de la condition des réfugiés.
L’exposition est co-produite par Schwarz Foundation
Vernissage : mercredi 31 mai à 18h30