Quatre heures de musique et de danse proposées par les élèves et professeurs du Conservatoire, en échange d’un jouet ou d’un livre neuf (ou en bon état) pour les enfants défavorisés… « Jouer pour un jouet » se tiendra encore, ce dimanche 8 décembre de 15h à 19h, au temple Saint-Etienne, au cœur du Marché de Noël.

Faire le plein de musique et de danse, tout en faisant preuve de solidarité avec les enfants défavorisés en cette période de Noël. C’est la proposition de « Jouer pour un jouet », évènement concocté par les élèves et professeurs du Conservatoire, encore ce dimanche 8 décembre, de 15h à 19h au temple Saint-Etienne. Classe de danse, ensemble de saxophones, ensembles orchestraux… Près de quatre heures de spectacle sont proposées au public en échange d’un jouet ou d’un livre neuf (ou en bon état), collecté par des associations caritatives de la place (Restos du cœur, Croix Rouge, Caritas et Secours populaire), puis redistribué aux enfants défavorisés de Mulhouse et de ses environs. Une formule qui a largement fait ses preuves, en 22 ans d’existence, mais une première au temple Saint-Etienne et dans ce format, étalé sur les deux premiers dimanches de décembre. « Historiquement au Musée de l’automobile, « Jouer pour un jouet » se tenait depuis 2021 au Conservatoire. Cette année, nous avons voulu proposer ce beau rendez-vous solidaire en cœur de ville et du Marché de Noël, ça a du sens, souligne Nicolas Faure, le directeur du Conservatoire de Mulhouse. La programmation propre du temple Saint-Etienne nous a amené à nous adapter en organisant cette édition, non pas sur un week-end entier, mais sur deux dimanches. »

« Faire bouger les lignes »

Débutée en pente douce, dimanche dernier, avec entre 100 et 150 personnes présentes pour chacune des huit représentations de l’après-midi et une poignée de touristes en déambulation, la manifestation devrait connaître un sérieux coup d’accélérateur, ce dimanche 8 décembre après-midi, avec les grands ensembles à l’affiche. « On fera le bilan à la fin de cette édition, mais l’idée est de faire bouger les lignes et de positionner le Conservatoire, déjà reconnu comme un centre d’apprentissage pour les arts (musique, théâtre et danse), encore davantage comme un centre culturel au sein de la ville. Jouer pour un jouet est aussi une manière d’aller vers les publics, y compris ceux qui n’y viennent pas ou ne connaissent pas le Conservatoire », explique Nicolas Faure. Et le directeur, en poste depuis un an et demi au Conservatoire, d’insister sur la dimension hautement symbolique de l’événement en matière de solidarité : « Partager avec les autres, c’est l’essence même des artistes, quel que soit l’art pratiqué. Jouer pour un jouet est une façon de rappeler ce message à nos jeunes élèves du Conservatoire et, plus encore, lors de cette période de Noël où la solidarité doit primer pour que les enfants les plus défavorisés puissent un peu rêver… »