Théâtre de la Sinne, Mulhouse
À évènement exceptionnel, concert exceptionnel !
Si le théâtre de la Sinne fête ses 150 ans, il reste un lieu de spectacle bien vivant, qui évolue et vit avec son temps et où le public retrouve des spectacles d’hier et d’aujourd’hui. Pour célèbrer les 150 ans du bâtiment, l’Orchestre symphonique de Mulhouse marque le coup avec un concert original traversant 150 ans de musique française sur la scène de ce beau théâtre.
Un voyage musical de 1868 à 2018
Au programme, tout d’abord le 2e quatuor à cordes de Félicien David datant de 1868, année d’inauguration du théâtre de la Sinne (avec projection d’images d’archives du théâtre), suivie de la Rhapsodie pour clarinette et piano de Claude Debussy. En point d’orgue : le sextuor Im fremden Land (en terre étrangère) de Philippe Hersant, compositeur majeur de notre époque. Ils seront accompagnés en direct par une performance vidéo de Maxime Sattler et Maureen Nass, étudiants de la Haute école des arts du Rhin (Hear). Ils interagiront en direct encadrés par deux enseignants (Florian Sabatier et Gilles Toutevoix). Poésie en perspective !
- Félicien David : Quatuor à cordes N°2 en La Majeur
- Claude Debussy : 1re Rhapsodie pour clarinette et piano
- Philippe Hersant : Sextuor « Im fremden Land»
Avec Michel Demagny et Laurence Clément (violons), Clément Schildt (alto), Américo Esteves (violoncelle), Manuel Poultier (clarinette), Frédéric Calendreau (piano).
Quelques mots le compositeur et l’oeuvre
Philippe Hersant est l’un des compositeurs les plus connus du monde musical d’aujourd’hui. Influencé par les musiciens qu’il aime, mais aussi par son attirance pour la littérature, Philippe Hersant crée un univers sonore qui n’appartient qu’à lui, et compose une oeuvre riche, profonde, abondante et variée qui procure une sensation de pure liberté.
Im fremden Land est un sextuor pour clarinette, quatuor à cordes et piano. Le titre signifie « en terre étrangère », en allemand et fait référence à une très ancienne chanson allemande (« Innsbrück, je dois te quitter; et je poursuis ma route vers là-bas… Là-bas, en terre étrangère… »). Populaire à l’origine, cette chanson a été harmonisée par Heinrich Isaac au XV° siècle, puis elle est devenue un des plus célèbres chorals luthériens, rebaptisé alors: « O Welt, ich muss dich lassen » (« Ô monde, je dois te quitter »). Jean-Sébastien Bach l’a fréquemment utilisé dans ses cantates et ses Passions.
Petit avant-goût à écouter ici !
Tarif : 5 €, gratuit pour les moins de 16 ans. Réservations à la caisse du théâtre et par téléphone au 03 89 33 78 01, à la Filature au 03 89 36 28 28, du mardi au samedi, de 13h30 à 18h30 ou en ligne.