Horaires élargis, prêts ou consultations d’annales bac, accès Internet… Les bibliothèques Grand’Rue et universitaires (Fonderie et Illberg) ouvrent leurs portes aux élèves de terminale dans le cadre de l’Opération Bac 2019. Bien pratique à l’approche des épreuves…    

Lundi 3 juin, 15h, 30 degrés à l’ombre. Une météo plus propice pour piquer une tête que pour mettre son nez dans les cahiers de révision… Et pourtant, ils sont une petite trentaine de lycéens à s’être installés, au frais, à la bibliothèque Grand’Rue, à l’occasion de l’Opération Bac 2019, menée du 3 au 16 juin, par les bibliothèques de Mulhouse et les bibliothèques universitaires Fonderie et Illberg de l’UHA (lire ci-dessous).

« Mieux qu’à la maison »

« C’est la dernière ligne droite avant le début des épreuves du 17 juin. Ici, c’est calme pour réviser et, du coup, plus facile pour se concentrer. A la maison, les tentations de faire autre chose que de réviser sont nombreuses. Venir à la bibliothèque, c’est davantage motivant et on peut travailler à plusieurs, c’est bien pratique », confient Benjamin et Melissa, élève de TS au lycée Montaigne. Un sentiment partagé, à quelques tables de là, par Merita, en TES au lycée Lambert, qui patiente en révisant ses annales bac. « J’attends une amie pour travailler ensemble. On s’entraide : moi, je suis plutôt forte en maths ; elle, c’est l’histoire-géo qu’elle maîtrise. Nous sommes complémentaires ! »

« Travailler en journée, souffler en soirée »

« Ici, il n’y a pas de téléphone ou de télé : on se concentre sur ses révisions et c’est tout ! Toutes mes fiches sont prêtes, je ne fais plus que de la révision ici, environ une heure par matière et par jour. C’est un moment stressant, d’autant que j’ai loupé mon bac l’an passé, en révisant tout à la dernière minute. Cette fois, c’est une autre histoire ! Je travaille bien à la bibliothèque en journée, ce qui me permet de souffler en fin d’après-midi », souligne Heriniaina en terminale S au lycée Montaigne. Côté stress et son propre aveu, Mathilde, en STL au lycée Lavoisier, en connaît un rayon : « Malgré tout, j’essaie de rester confiante. Venir ici dans un environnement où tout le monde travaille, sans être parasitée, ça motive ! » Un rituel qui durera jusqu’au dimanche 16 juin, veille d’une semaine qui s’annonce décisive pour les lycéens de terminale.