C’est reparti pour une saison de basket avec le MBA, qui accueille Avignon Le Pontet (vendredi 4 octobre à 20h au Palais des sports). Rencontre avec son nouveau coach, Frank Kuhn. 

Vous débutez cette saison avec un effectif renouvelé à 100%, est-ce un inconvénient ou un avantage ?

Les deux ! L’avantage, c’est d’avoir un groupe jeune, enthousiaste, plein d’énergie, qui a le désir de prouver. Le désavantage, c’est que le groupe manque évidemment de vécu et d’expérience, mais semaine après semaine, on devrait arriver à gommer nos limites actuelles.

Dans votre discours, vous insistez sur la nécessité d’avoir une équipe combative. C’est votre marque de fabrique ?

Clairement, l’idée est de coller à l’ADN de Mulhouse, que je connais bien : les gens aiment les joueurs qui se battent pour leurs couleurs. Nous avons recruté des joueurs avec ce profil, qui n’hésitent pas à enfiler le bleu de travail pour tout donner, à chaque match. Qu’importe la division où l’on évolue, les gens viendront au Palais des sports s’ils s’identifient à leur équipe. La ferveur se mérite, nos joueurs doivent tout donner pour être supportés. Mulhouse est une ville de basket !

« Assurer le maintien le plus rapidement possible »

Vous avez débuté la saison en NM1 par une victoire pour deux défaites, dont la dernière contre l’épouvantail Le Havre, après prolongations (87-81). Quel regard portez-vous sur ce démarrage ?

On est plutôt satisfait de nos débuts. On a évolué au Havre sans trois joueurs importants et on n’est pas passé loin de la victoire, contre une équipe vraiment surdimensionnée pour la Nationale 1, en termes de budget comme d’effectif. On a perdu notre premier match à Saint-Vallier (84-73), qui était tout de même finaliste, l’an dernier, du championnat. On s’est rassuré à domicile en gagnant contre Boulogne (95-91), en y mettant les bons ingrédients. La poule B de NM1 est assez relevée cette saison. Rien ne sera facile, il faut maintenant enchaîner plusieurs victoires pour se donner confiance.

Avez-vous une carte à jouer pour monter en Pro B en fin de saison ?

Quand on fait partie du milieu de tableau en matière de budget, on n’est pas programmé pour monter. Cela ne veut pas dire que c’est impossible, mais ce serait alors le résultat d’une saison exceptionnelle. On ne s’interdit évidemment rien, il n’y a pas de plafond de verre. Mais il faut être réaliste : il est difficile de rivaliser avec des équipes qui ont dix fois notre budget. On ne joue pas dans la même catégorie. Notre objectif le plus important cette saison, c’est évidemment d’assurer le maintien en Nationale 1, le plus rapidement possible, et d’arriver en poule haute.

Comment abordez-vous la rencontre de ce vendredi 4 octobre à 20h au Palais des sports, contre Avignon Le Pontet ?

Comme dit, les matchs de notre poule sont tous assez relevés. Nous serons à domicile et nous allons donner le maximum pour nous imposer. Il faudra, comme contre Boulogne, débuter le match de manière agressive et prendre immédiatement le lead en imposant notre rythme et notre jeu, avec détermination.

« Je ne serai heureux que si nous réussissons notre saison »

En Coupe de France, vous allez affronter plus tard (mardi 15 octobre) l’Alliance sport Alsace (ASA), une équipe de Pro B. Comment abordez-vous cette compétition ?

La Coupe de France est une réelle opportunité. Cette année, la Fédération a, en plus, décidé de donner des points d’avance aux équipes de division inférieure. On abordera donc ce match, avec 7 points d’avance. L’Alliance sport Alsace est un gros club de Pro B, avec des ambitions. Ce sera, pour nous, une opportunité de remettre en question la hiérarchie alsacienne et de montrer qu’il y a la SIG, l’ASA, mais aussi le MBA.

Heureux de vos premières semaines mulhousiennes ?

Vraiment oui, je me suis même marié, la semaine dernière ! À titre personnel, je suis heureux de retrouver la ville, que j’ai quittée, il y a 25 ans. En tant qu’entraîneur, je ne serai heureux que si nous réussissons notre saison !

Propos recueillis par Marc-Antoine Vallori

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