14 septembre 2023 à 16h56 par Simon Haberkorn 3 387 6
L’Atrium : un nouvel espace associatif au cœur de la ville
14 septembre 2023 à 16h56 par Simon Haberkorn3 3876
Au cœur de Mulhouse, au 83, rue Koechlin, cinq associations mulhousiennes (Aléos, Adil 68, Amac, Croix-Rouge et Solidarité femmes 68) se sont installées dans une ancienne friche réhabilitée, créant ainsi un nouvel espace de rencontre solidaire : l’Atrium.
Inoccupé depuis plusieurs années, le grand bâtiment situé au 83, rue Koechlin, dans le quartier Franklin-Fridolin, connaît désormais une nouvelle vie. Cinq associations mulhousiennes, œuvrant dans le champ de la solidarité, ont choisi de s’y installer, créant ainsi un nouveau pôle associatif au cœur de la ville.
Baptisé « L’Atrium », en référence à ses deux patios centraux (anciennement nommés atriums, le nom donné, à l’époque romaine, à la pièce destinée à accueillir les visiteurs), ce bâtiment de 4 200m² a été construit en 1983, pour accueillir le Groupe régional de production hydraulique « Rhin » d’EDF. Occupé jusqu’en 2007, le lieu a ensuite accueilli la CAF du Haut-Rhin puis le Crédit Mutuel Saint-Paul, pendant leurs travaux de réaménagement.
A l’origine du projet, on retrouve l’association de lutte contre l’exclusion Aléos, qui souhaitait regrouper tous ses services au sein d’un même lieu fonctionnel et accessible. D’autres associations partenaires rencontrant des problématiques similaires, un projet commun a ainsi été créé par les cinq associations partenaires : Aléos, Adil 68, Amac, Croix-Rouge et Solidarité femmes 68.
« Créer des synergies »
« Ces associations sont des partenaires avec lesquels nous avons tissé des liens depuis de nombreuses années, explique Loïc Richard, le directeur d’Aléos. Avec la création de ce lieu, nous poursuivons des objectifs communs : améliorer l’accompagnement des personnes accueillies, des salariés et des bénévoles, passer un cap dans le développement des différentes associations et créer des synergies. »
Ainsi Aléos, qui propose de l’hébergement mais aussi de l’accompagnement social et vers l’emploi, partage l’Atrium avec : l’ADIL 68, qui fournit une assistance et un accompagnement gratuits aux particuliers en matière de logement ; l’Amac, qui officie dans le secteur de l’insertion professionnelle ; la Croix-Rouge, qui agit en faveur des personnes les plus vulnérables ; et Solidarité femmes 68, qui lutte contre toutes les formes de violence et de discrimination à l’encontre des femmes.
« Le cœur battant de la solidarité mulhousienne »
Pour Gerard Unfer, le président d’Aléos, « L’Atrium nous permet de travailler dans un esprit de partage et d’ouverture, le sens même du nom de ce lieu, qui est un vrai espace de rencontres et d’échanges. » Disposant de nombreux bureaux et d’espaces de réunion, ainsi que d’un parking de 120 places en sous-sol, l’Atrium a été équipé d’un système de pompe à chaleur ainsi que de panneaux photovoltaïques, pour permettre l’autoconsommation électrique. Le coût total de l’opération se monte à 4,43 millions d’euros, financés par un prêt bancaire de 3,3 m€, 806 800€ de fonds propres, 300 000€ de subventions de la CEA et 25 000€ de m2A.
Pour le sous-préfet de Mulhouse, Alain Charrier, « ce bâtiment porte la marque de fabrique des projets tels qu’on les réalise ici : en travaillant en concertation, pour construire ensemble, en fédérant toutes les énergies. » Le maire de Mulhouse, Michèle Lutz salue « la transformation des lieux en un bâtiment extraordinaire, dans ce quartier ancien stratégique, pour lesquels nous avons beaucoup d’attention. J’exprime ma gratitude à l’égard des associations, de leurs salariés et de leurs bénévoles, qui sont le cœur battant de la solidarité mulhousienne. En vous rassemblant ici, en travaillant en synergie pour mener à bien vos actions essentielles en faveur des plus défavorisés, vous ouvrez le champ des possibles. »
La solidarité dans un système du chacun pour soi ?
Beaucoup, pour ne pas dire tous pensent à leur gueulent et à leurs petites vies, c’est une réalité, prétendre le contraire est un mensonge.
Il n’y a qu’à voir, lorsqu’des sans-abris font la manche, ils ne reçoivent rien, sauf de l’indifférence. Elle est où, la solidarité ?
Pour ces conneries il y a de l’argent ont
Va encore nous taxé. Pour ne pas
Changé .Sinon avec argent
Pour ces conneries il y a de l’argent ont
Va encore nous taxé. Pour ne pas
Changé .Sinon avec qu’elle argent
Madame Lutz voudrait nous faire croire que sa ville est une ville solidaire, d’entraide et de partage. Elle voudrait nous faire croire, seul un aveugle conditionné peut y croire.
Venant d’une femme qui n’a de cesse de favoriser certains au détriment des autres, qui ce soucie plus des commerces, que des sans-abris de sa ville et qui place sur piédestal le capitalisme plutôt que l’humain. Mais, que dirait-elle pas, pour assurer sa prochaine victoire aux élections?! Bref, cette ville n’est pas plus solidaire que la mentalité néfaste de ce système.
@Alex.
Bonjour
Je comprends votre commentaire mais ce n’est plutôt pas à Mulhouse qu’il manque de la solidarité . Mais vraiment pas . Il faudrait dire cela pour Colmar et toutes les communes autour de Mulhouse jusqu’à Saint-Louis qui se débarrassent (pardon du mot pour des être humains) de leurs pauvres ,qui refusent la part juste de logements sociaux ,la répartition des migrants etc .
Atterrissent à Mulhouse car on les y dirige, tous les damnés de la terre ,je vous invite à recenser tous les centres d’accueils pour migrants ,sans compter les hébergements mis à la disposition par certains bailleurs sociaux , je vous invite à voir combien nous avons de structures qui hébergent les femmes battus, les sans-abris ,les travailleurs pauvres …pur l’œil averti il va en voir des bâtiments dévolus à ce type de population. Résultat : nous avons une majorité de pauvres pour lesquels aucun avenir viable ne peut leur être à tous proposés(Saïd à rester pauvre et là Mulhouse en l’état leur ira comme un gant).
Alors oui la mairie doit changer de paradigme avec sa ville ,mais faut-il encore que tous les égoïsmes locaux ne soient plus de la partie ,elle a raison de rééquilibrer vers des populations au pouvoir d’achat plus élevé . Je le répète vous en pouvez pas dire qu’à Mulhouse il n’y a rien qui soit fait pour les pauvres puisque cette ville est partagée entre les pauvres et les riches ,les classes moyennes ayant disparues .
Bravo
Pourquoi ne pas inviter les professionnels de santé à connaître ses associations Mulhousiennes. Parfois nous ne savons pas où envoyer nos patients dans la recherche d’aide. Si vous me lisez je souhaiterais vous connaître Hosneld Sylvie 06,14.20.49.85