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21 novembre 2018 à 11h06 par 15 122 6

Le Cesame, première haut-rhinoise en matière de soins en psychiatrie

Le Cesame, première haut-rhinoise en matière de soins en psychiatrie | M+ Mulhouse
Le Cesame, première haut-rhinoise en matière de soins en psychiatrie | M+ Mulhouse

Le Cesame, première haut-rhinoise en matière de soins en psychiatrie

21 novembre 2018 à 11h06 par 15 1226

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Temps de lecture : 3 minutes

Destiné aux personnes présentant des velléités suicidaires ou en état d’angoisse, le Centre de santé mentale (Cesame) a ouvert ses portes à l’hôpital du Hasenrain. Une structure unique dans le Haut-Rhin, fruit d’une collaboration étroite entre le GHR Mulhouse et le CH de Rouffach.

Et une étape de plus en matière de soins en psychiatrie. Le Cesame, comprenez Centre de santé mentale de l’agglomération mulhousienne, a ouvert ses portes au premier étage du Pavillon 3 à l’hôpital du Hasenrain. Unique dans le Haut-Rhin et fruit d’une étroite collaboration entre le GHR de Mulhouse Sud-Alsace et le CH de Rouffach, le Cesame propose une avancée significative en matière de « prise en charge des patients qui présentent des velléités suicidaires en proposant notamment un guichet unique, accessible 24h/24 », commente le Dr Philippe Greth, chef du Pôle psychiatrie au GRH Mulhouse.

Marc-Antoine ValloriLe Dr Philippe Greth, chef du Pôle psychiatrie au GRH Mulhouse.

Plateforme téléphonique accessible 24H/24

Et quand on sait qu’avec un taux de 16,2 suicides pour 100 000 habitants, la France se situe dans la moyenne haute des pays européens (10,2/100 000), l’ouverture de cette structure arrive à point nommé. Très concrètement, le Cesame propose une plateforme téléphonique, accessible 24h/24, à destination des « personnes fragilisées mais aussi de leur entourage et des médecins généralistes » en vue d’obtenir rapidement « une réponse et une orientation adaptées, en matière de prise en charge des patients », confie le psychiatre Alexis Erb, l’un des trois médecins référents du Cesame. Cette nouvelle structure offre, ainsi, une alternative à l’hospitalisation complète en service de psychiatrie, tout en évitant les ruptures thérapeutiques.

Accueil, consultations et hospitalisation brève

Les missions du Cesame ne se limitent pas à cette seule plateforme téléphonique. Parmi elles, retenons un accueil infirmier proposant une évaluation sans rendez-vous (tous les jours, de 8h30 à 17h), des consultations psychiatriques non-programmées assurées par un psychiatre (du lundi au vendredi, de 9h à 17h) et une unité d’hospitalisation brève de quatre lits pour une durée d’hospitalisation n’excédant pas 72h. Publics visés par cette unité : les adultes et les adolescents de 15 ans et trois mois révolus en situation de crise ou présentant un risque suicidaire, sans pour autant relever de la pathologie psychiatrique durable ou sévère prise en charge par les urgences de l’hôpital Emile Muller.

Espace d’apaisement

Marc-Antoine ValloriLe Cesame propose un espace d’apaisement de cinq places.

Enfin, le Cesame, c’est aussi un espace d’écoute et d’apaisement, avec ses cinq fauteuils-lits, pour les patients, en état d’anxiété ou d’angoisse modérée, pour une durée ne pouvant excéder 24h. « L’organisation en matière de santé mentale fait que les habitants de Mulhouse et de l’agglomération étaient jusqu’à présent rattachés aux hôpitaux de Rouffach et de Mulhouse, en fonction de leur domiciliation. Le Cesame propose désormais une adresse unique. C’est le chaînon qui manquait en matière de soins en psychiatrie, le projet était dans les cartons depuis 2006 », résume François Courtot, directeur des centres hospitaliers de Pfastatt et de Rouffach. Animé par une équipe pluridisciplinaire émanant du GHR Mulhouse et du CH de Rouffach (3 médecins référents, 1 cadre de santé, 2 psychologues, 2 assistantes sociales, 14 infirmier(e)s, 1 secrétaire médicale), le Cesame a déjà enregistré 200 passages en deux mois d’existence. Preuve, s’il en fallait, de son utilité.

Cesame, accueil téléphonique 24h/24 au 03 89 64 77 00

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6 réponses à “Le Cesame, première haut-rhinoise en matière de soins en psychiatrie

  1. Homme de 64 ans ces derniers jours je ne dors presque plus sujets à des hallucinations pourtant je ne bois pas je ne fume pas .J ai la tête chaude je parle tout le temps à moi même avec des personnes qui sont très loin de moi.
    Je vis l enfer chez moi je ne dispose d aucun revenus pour essayer f habiter seul.
    J espère trouver des solutions à mon cas.
    Mon médecin traitant ma donné à faire un scanner et un médicament ( risperidone )
    Mais aucun résultat.

  2. Moi mon fils est au pavillon 20/1 il me manque beaucoup. Je ne mange presque pas et j’ai du mal a dormir. J’ai souvent des haut le cœur aidez moi

    1. Bonsoir Monsieur FLUHR,
      L’hospitalisation de votre fils est sans aucun doute nécessaire.
      Je parle en connaissance de cause pour l’avoir été moi même il y a quelques années de cela.
      Un cadre médical, une surveillance en H 24, des entretiens avec les médecins et des essais sous contrôle pour trouver les médicaments les plus appropriés, prenez votre mal en patience. Ça sera bénéfique pour lui et sa santé. En attendant, vous pouvez le visiter régulièrement.
      Bien cordialement.
      Marie-Christine.

  3. Malheureusement ce n’est plus comme ça …
    Lorsque le patient se présente, une infirmière l’amène dans un bureau, lui pose des questions et enregistre tout cela dans l’ordinateur …
    Puis elle écrit dans l’attente d’un psychiatre …
    Personne ne peut dire dans combien de temps il sera disponible, mais le minimum est trois semaines …
    Et c’est tout …
    Lorsque je suis arrivée je n’étais pas bien, personne ne m’a proposé de café, ni une chaise longue dans un espace de détente …
    Maintenant j’attends un appel me disant qu’un psychiatre peut me recevoir, en attendant je reste sans soins et j’essaye toute seule d’éviter l’aggravation de mon état ….
    Si je peux ….

    1. Bonjour Madame,

      J’espère que vous avez pu rencontrer un psychiatre.
      Malheureusement les temps psychiatres ne sont pas suffisamment nombreux au vu de la demande… Mais c’est un problème quasi national!
      Les fauteuils d’apaisement ont en effet été supprimés mais l’équipe infirmière laisse toujours les coordonnées du service et propose aux patients de revenir en entretien infirmier, si l’état psychologique se dégrade, en attendant la consultation du médecin
      L’équipe du CESAME

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