3 bonnes raisons de participer au Mois du Cerveau
24 avril 2023 à 15h20 par Christophe Schmitt0
Faire connaître les maladies du cerveau, permettre au grand public de mieux les comprendre et, par la même occasion, les déstigmatiser… C’est l’objectif de la 15e édition du Mois du Cerveau, qui a lieu du samedi 29 avril au mardi 30 mai avec près de 20 rendez-vous.
1) Parce que tout le monde est concerné
De près ou de loin, chacun peut être confronté aux maladies du cerveau, qu’elles relèvent de la neurologie ou de la psychiatrie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1% de la population est touché par des troubles bipolaires de l’humeur, autant par la schizophrénie, dont les patients ne représentent pas moins de 10% des lits hospitaliers. 15% de la population est concerné par la dépression, 1,5% par la maladie d’Alzheimer (chiffres Institut du cerveau)… Au total, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, près d’une personne sur dix déclare avoir reçu un diagnostic de trouble psychiatrique, psychologique ou d’une addiction par un médecin, au cours de sa vie.
2) Pour ne plus être seul
Les maladies du cerveau sont fréquentes et de nombreuses structures et associations existent et accompagnent les malades comme leurs proches. « Les gens disent toujours qu’ils ne savaient pas que ça existait. L’objectif du Mois du cerveau est de faire connaître ces structures et que les gens ne se sentent pas seuls », confiait, en 2021, le docteur Yann Hodé, psychiatre et co-fondateur du mois du cerveau. Pour la seule après-midi inaugurale de cette 15e édition, samedi 29 avril à La Fonderie, plus d’une dizaine de structures seront présentes : de l’Adapei Papillons Blancs Alsace à l’association Schizo espoir, en passant par France AVC ou Lyme sans frontières… De nombreux rendez-vous programmés tout au long du Mois du cerveau permettront également aux participants de rencontrer des associations et médecins.
3) Pour changer son regard et lutter contre les idées reçues
Toujours en 2021, le docteur Hodé expliquait les origines du Mois du Cerveau : « On avait fait une enquête sur la stigmatisation dans les maladies mentales et on avait décelé que ce qui contribue à la stigmatisation, c’était notamment le manque de proximité avec des gens atteints, avec une tendance à avoir des idées assez fausses… Quand ce sont des gens qu’on connaît, on voit que ce sont des gens comme nous, qui sont gênés par des symptômes. » En permettant à tout un chacun de mieux connaitre les maladies du cerveau, les nombreux rendez-vous proposés font aussi tomber des barrières invisibles et permettent de rencontrer des personnes concernées par ces maladies (médecins ou patients) : conférence sur l’épilepsie et les préjugés, ciné-débat autour du film « Ma dys-férence » de Loïc Paillard, ateliers participatifs de pratique d’un instrument de musique avec des professionnels de la musique et des personnes déficientes, exposition artistique proposée par des artistes ayant en commun une affection mentale, cognitive, neurologique ou psychique… Au total, près de 20 rendez-vous rythment ce Mois du cerveau.
Du 29 avril au 30 mai, divers lieux. Lancement du Mois du cerveau le samedi 29 avril, de 13h30 à 18h sur le parvis de La Fonderie. + d’infos et programme complet sur www.mulhouse.fr
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