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6 novembre 2017 à 17h18 par 0

Le Peuple de l’herbe : « On a toujours envie de créer »

Le Peuple de l’herbe : « On a toujours envie de créer » | M+ Mulhouse
Le Peuple de l’herbe : « On a toujours envie de créer » | M+ Mulhouse

Le Peuple de l’herbe : « On a toujours envie de créer »

6 novembre 2017 à 17h18 par 0

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Temps de lecture : 3 minutes

Huit albums studio, 800 concerts au compteur… 20 ans après ses débuts, Le Peuple de l’herbe est toujours là. Et même en pleine forme si l’on se fie à leur dernier album studio « Stay Tuned », mélange d’électro, de rap, de funk et d’incursions rock’n’roll. Interview de Psychostick, batteur de cet ovni musical français, avant son concert au Noumatrouff, ce vendredi 10 novembre.

Après 20 ans d’existence, Le Peuple de l’herbe est toujours debout. C’est quoi le secret de votre longévité ?

On ne s’est jamais posés la question de savoir où on allait ou combien de temps on allait durer. On a toujours cette envie de créer, de composer des morceaux, puis de les jouer ensemble sur scène. C’est un éternel recommencement : c’est ce qui fait que l’on ne voit pas le temps qui passe. Il y aussi eu des changements dans le groupe, avec notamment les arrivées de Varou Jan à la guitare et du MC américain Oddateee : ça renouvelle le groupe, humainement comme musicalement, avec les influences de chacun.

« Difficilement catalogables »

En parlant d’influences justement, vous êtes un groupe précurseur en France mêlant rap, électro, funk et rock. Vous assumez cette étiquette ?

Oui même si l’on s’en rend pas forcément compte. Cela fait 20 ans, que DJ Pee et DJ Stani ont monté, en duo, Le Peuple de l’herbe, chacun avait déjà ses influences qui allaient du punk-rock au rap. Moi-même, je viens du rock. En intégrant Le Peuple de l’herbe, j’ai découvert le hip-hop, avant d’approfondir le funk. On a tous été marqués par la période fusion des Fishbone ou Urban Dance Squad, puis Rage Against the Machine. On mélange pas mal de choses dans Le Peuple de l’herbe, de manière très naturelle, cela nous rend difficilement catalogables. On part d’une idée, d’un son, d’une rythmique, d’une ligne de basse, d’un riff de guitare, puis chacun se greffe autour pour créer le morceau et le faire sonner plus électro, rap ou rock’n’roll.

On ne vous attendait pas sur un registre si rock, à l’image de votre excellent titre « Abuse », tiré de votre dernier album studio « Stay Tuned »…

Là aussi, tout est question des influences de chacun. Ce titre sonne musicalement très rock fifties, surf et garage. Des sonorités qu’affectionne notre guitariste Varou Jan. On a aussi des titres très blues comme avec « Nameless », voire Noisy rock avec « Who’s got it ». Cela dit, au-delà de nos influences respectives, on a, par-contre, toujours évité d’utiliser les sons du moment. On les entend dans toutes les productions, c’est bien dommage.

« Ne pas être trop médiatisé, ça évite de saouler ! »

Vous êtes un groupe qui compte sur la scène française mais paradoxalement très peu médiatisé. C’est quoi votre recette ?

(Rires). Je ne sais pas d’où ça vient mais c’est vrai que les gens viennent nous voir jouer et que le public se renouvelle. Ceux qui nous suivent depuis nos débuts viennent parfois même avec leurs enfants à nos concerts. Je crois que le fait de ne pas être trop médiatisé est une bonne chose : cela permet de ne pas trop « saouler » les gens qui sont contents de venir nous voir jouer. On n’a pas de morceau qui tourne en boucle sur toutes les radios, il n’y a donc pas de saturation. On évolue dans une petite niche et ça nous va très bien !

« Des salles comme le Noumatrouff ont une âme »

DR

Vous vous êtes souvent produits au Noumatrouff à Mulhouse, c’est en endroit qui compte particulièrement pour Le Peuple de l’herbe ?

Clairement, il y a quelques endroits en France qui comptent plus que d’autres. Ils ont une histoire, le Nouma a 25 ans, nous on a 20 ans et sommes toujours là. On respecte énormément ces endroits parce que l’on sait que ce n’est pas évident de faire vivre une salle de concert sur la durée. C’est important que ces lieux perdurent, ils ont une vie, une âme.

Quel sera votre set au Noumatrouff, vendredi 10 novembre ?

On jouera évidemment des titres de notre dernier album studio « Stay Tuned », en formation complète (guitare, basse, batterie, DJ). On va ressortir d’anciens morceaux, des classiques mais aussi certains que l’on ne jouait plus. Comme on tourne aujourd’hui avec deux MC’S, on a retravaillé certains titres pour qu’ils puissent chanter dessus. On fera un DJ set en warm up avant le concert, puis on passera après aux platines en mode sound system. Ça va être belle soirée !

Vendredi 10 novembre à 20h30 au Noumatrouff. 03 89 32 69 30 – www.noumatrouff.fr

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