Fondée dans les années 1950 pour permettre aux jeunes du quartier de pratiquer une activité physique, l’Association sportive des Coteaux (ASCO) était sur le point de disparaître, il y a un peu plus d’un an. Grâce à l’équipe dirigeante du club d’handibasket, l’association a été reformée et a même conservé son nom historique.
Le football, le handball et bien d’autres… Tous ces sections sportives fondées par l’Association sportive des Coteaux ont aujourd’hui disparu ou ont été restructurées avec de nouveaux dirigeants et de nouveaux noms de club. « L’association était historique à Mulhouse. Malheureusement, elle a été dissoute, il y a quelques mois. Mais nous avons décidé de la réformer et de ne garder que le basket fauteuil », déclare Alain Meyer, président et joueur de l’ASCO Mulhouse Handibasket. Le club handisport compte aujourd’hui une vingtaine de licenciés avec, d’un côté, le « club compétition » et, de l’autre, l’école de basket. « Il y a environ dix licenciés en club compétition. L’école de basket accueille des jeunes qui veulent découvrir le basket-fauteuil. Le club réalise également des séances d’initiation au basket-fauteuil dans les collèges mais également dans les prisons », révèle Alain Meyer.
Nationale 3
Côté terrain, l’ASCO Handibasket Mulhouse, qui joue au Gymnase Schoenacker aux Coteaux, est actuellement sixième du championnat de Nationale 3 (qui se joue à huit équipes). Après avoir disputé les play-offs en fin de saison dernière et loupé de peu la montée, l’ASCO est aujourd’hui en difficulté à l’aube d’entamer la phase retour de la saison. « Avant, nous étions 14 joueurs en équipe première. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que sept. Entre les blessés et les départs, l’équipe est en sous-effectif. La plupart de nos joueurs viennent du Centre de réadaptation de Mulhouse (CRM) », déclare Laurent Marcos , entraîneur de l’équipe depuis trois saisons. À cela s’ajoute un manque d’expérience du haut-niveau pour la plupart des joueurs qui ont appris le basket sur le tard. « Les joueurs apprennent généralement le basket quand ils arrivent au club. C’est assez compliqué de tenir physiquement tout un match. Mais les gars se battent et donnent le maximum à chaque fois, il y a un vrai esprit de compétition même si le championnat reste 100% amateur », poursuit Laurent Marcos, qui a pratiqué l’handibasket pendant 27 saisons à Pau, Strasbourg, Dijon et, enfin, Mulhouse.
Recrutement
Et l’épidémie de Covid-19 qui est passée par là n’a pas facilité les choses pour le club d’handibasket. Après une saison 2019-2020 arrêtée au mois de février, suivie d’une année 2021 blanche, de nombreux joueurs n’ont pas repris le sport. « On a du mal à recruter depuis la période covid. En plus de cela, on a perdu trois joueurs, ce qui ne facilite pas les choses », affirme Alain Meyer qui a commencé le basket, il y a tout juste dix ans, à l’âge de 50 ans. « Je me suis mis au basket-fauteuil tardivement. Le sport m’a permis de sortir la tête de l’eau. Et c’est vrai qu’on se prend vite au jeu », conclut le président avec un large sourire.
Prochain match : ASCO Mulhouse Handibasket – Jarny, samedi 25 février à 18h au gymnase Schoenacker, 2, rue Paul Cézanne. + d’infos sur facebook.com/ASCOMulhouseHandibasket
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