1 février 2022 à 15h04 par Christophe Schmitt 4
Commerce : « Faire le dos rond », en attendant des jours meilleurs
1 février 2022 à 15h04 par Christophe Schmitt4
La baisse de fréquentation du centre-ville, les ouvertures à venir ou encore les perspectives pour 2022 étaient à l’ordre du jour du premier Atelier du commerce de l’année, ce mardi 1er février…
C’est un fait : Mulhouse et ses commerces de centre-ville connaissent une baisse de fréquentation depuis quelques mois, de l’ordre de 20 à 30%… Une baisse que l’on retrouve aussi à l’échelle nationale et que Frédéric Marquet, le manager du commerce mulhousien explique par différents facteurs : « Il y a le contexte sanitaire, beaucoup de gens sont touchés par la Covid, quand on est isolé, cas contact ou en télétravail, on ne vient pas faire du shopping en ville. Mais il y a aussi les changements d’habitudes, les manifestations du samedi et un contexte d’élections présidentielles, qui n’est jamais bon pour le commerce ! »
« Aujourd’hui, il n’y a pas l’envie d’achat »
S’appuyant sur les propos d’Emmanuel le Roch, le délégué général de Procos, la Fédération pour l’Urbanisme et le développement du commerce spécialisé, qui représente pas moins de 60 000 points de vente dans l’Hexagone, le manager du commerce poursuit : « Il n’y a pas de transfert des achats sur Internet, c’est l’ambiance qui n’y est pas. Aujourd’hui, il n’y a pas l’envie d’achat, dans ce contexte atypique, il faut faire le dos rond et espérer sortir de cette ambiance-là ! La fin de l’obligation du port du masque en extérieur, à partir de demain mercredi est un bon signal. »
Des tendances encourageantes, malgré tout
Et si tous les indicateurs ne sont actuellement pas au vert, il faut aussi savoir voir le verre à moitié plein, avec des tendances encourageantes. « Il y a eu 7,5 millions de passages en 2021, rue du Sauvage, c’est 500 000 de plus qu’en 2019, qui était une année normale, analyse Frédéric Marquet. Aujourd’hui, la rue du Sauvage est encore l’une des meilleures rues commerçantes de France en termes de fréquentation, en 2021. Et quand il y a du monde rue du Sauvage, il y en a ailleurs aussi ! »
Des ouvertures à la pelle
La conjoncture ne freine d’ailleurs pas les enseignes, nationales ou non, qui continuent à s’installer dans la Cité du Bollwerk. Citons la boutique de vêtements enfants PamPim, avenue Kennedy ; le salon de thé/épicerie/espace santé au naturel Mannavie, place de la République ; l’épicerie espagnole Ultramarinos, ouverte par les gérantes du restaurant Los buenos dias, rue des Fleurs ; Les comptoirs thé café qui s’installent rue des Bouchers ; Lacoste, qui ouvrira ses portes place des Victoires, le 11 février ; l’opticien Jimmy Fairly, qui prendra ses quartiers au 66, rue du Sauvage ; ainsi que Vintage Family, qui s’installe place de la Paix, ce qui « démontre que le centre-ville s’étend, que les aménagements de Mulhouse grand centre fonctionnent, pour le manager du commerce. On a une vingtaine de commerces qui se sont créés autour de la place de la Paix, qui n’existaient pas quand c’était encore un parking ! »
Des idées pour la suite…
Quant à la poursuite de l’évolution du commerce au centre-ville, Frédéric Marquet identifie plusieurs leviers. « Il faut continuer à allier plaisir et efficacité, il faut que l’on fournisse du plaisir aux clients et que l’on rende l’acte d’achat plus simple et plus efficace. Il faut aussi pouvoir consolider l’offre existante, qui est assez exceptionnelle à Mulhouse, communiquer pour chercher les gens qui ne sont plus venus depuis cinq ou dix ans, accentuer le pilier digital du commerce… Mais aussi essayer d’aboutir à une fermeture à 19h minimum. Aujourd’hui, trop de magasins ferment entre 18h et 18h30, il n’y a pas de lisibilité. D’autant qu’en France, 70% des achats se font entre 17h et 20h30… » A bon entendeur !
+ d’infos sur www.facebook.com/MulhouseAmbianceShopping
Le seul fait majeur, c’est que ce centre n’a pas une offre commerciale complète. Pas de magasin de bricolage, jardinage, ameublement et déco…Bref un soit disant hyper centre qui est dépourvu. Donc pourquoi y venir????????
Ouvertures à la pelle et du pareil au même, thé ou café, restaurant, lacoste, épicerie, opticien….Et il est content.
Franchement, il y a deux solutions soit changer de politique ou soit changer de bonhomme.
Après les cosmétiques, vêtements, kebab…Vous avez l’intention de pondre un opticien à chaque coin de rue? Mdr
Entièrement d’accord Monsieur Alex, un opticien à chaque coin de rue. On n’est pas complètement miraud non plus!!!
Ben c’est à dire que depuis quelques temps c’est du copier/coller. C’est ainsi qu’on retrouve 2 enseignes Poulaillon pratiquement l’un en face de l’autre, idem pour les cosmétiques et maintenant les opticiens qui fleurissent à chaque coin de rue, je ne parle pas des kebab et vêtements, voilà en grande majorité ce que propose le soit disant hyper centre.
Si demain j’ai besoin d’une paire de rideau, de peinture, d’outillage, de gros électroménager…..Je vais dans quelle magasin au centre? Aucun, parce qu’il n’y a pas.
C’est déjà casse boule de venir en voiture mais si en plus il n’y a pas ce qu’il faut en magasin, ben adieu le centre.