14 octobre 2020 à 9h11 par Marc-Antoine Vallori 3
Deux bougies pour l’appli de livraison de repas à domicile Uber Eats à Mulhouse
14 octobre 2020 à 9h11 par Marc-Antoine Vallori3
Deux ans après son arrivée à Mulhouse, l’application de livraison de repas à domicile Uber Eats entend poursuivre son développement, forte d’une centaine de restaurants partenaires et d’une équipe de 130 coursiers, appelées encore à se renforcer.
Qu’il semble loin le temps des débuts d’Uber Eats lancée, en 2014, de manière expérimentale en Californie. Depuis, l’application de livraison de repas à domicile est devenue un mastodonte à l’échelle planétaire. Avec aujourd’hui 25 000 restaurants partenaires dans plus de 210 agglomérations, la France n’a évidemment pas échappé à cette lame de fond, démarrée dans les grandes villes de l’Hexagone dès 2016, suivie par les villes « moyennes » de 100 000 et 200 000 habitants.
Neuf restaurants au départ
À Mulhouse, l’application souffle, ce mois d’octobre, ses deux bougies d’existence. « Nous avons débuté avec 9 restaurants et 14 coursiers, aujourd’hui nous en sommes à 97 restaurants partenaires à l’échelle de Mulhouse et de sa couronne, dont des enseignes nationales mais aussi beaucoup d’indépendants proposant une grande variété de cuisines. Le tout avec une équipe de 130 coursiers », résume Guillain Borde, responsable de l’expansion d’Uber Eats en France. Après avoir connu une baisse significative de son activité les premières semaines du confinement, en mars dernier, le service Uber Eats a progressivement retrouvé des couleurs, fort d’un partenariat national signé avec Carrefour et ses enseignes Carrefour City, pour livrer les produits de première nécessité au cœur de la crise sanitaire mais aussi en permettant aux restaurants, alors fermés au public, de livrer leurs repas à domicile.
Objectif 150 établissements partenaires
Et chez Uber Eats, l’appétit vient visiblement en mangeant comme en témoignent ses perspectives de développement à Mulhouse. « L’objectif est de continuer à diversifier notre offre de restaurants pour arriver, à terme, entre 130 et 150 établissements partenaires, tout en développant notre base de coursiers pour accompagner cette croissance. Le panel de profils de nos livreurs, qui ont le statut d’auto-entrepreneur, est large avec beaucoup d’étudiants mais aussi des personnes à la recherche de revenus complémentaires », conclut le responsable de l’expansion d’Uber Eats en France, qui couvre désormais 50 % de la population française.
Application « Uber Eats » téléchargeable sur iPhone et Android
L’info en +
Le marché de la livraison des repas à domicile à Mulhouse ne se résume évidemment pas à l’application Uber Eats. Parmi les applications incontournables, citons notamment Deliveroo et Just Eat.
Uber Eat, Deliveroo & Cie se sont jamais “arrivés” à Mulhouse, car ils n’y ont pas de locaux ou de bureaux, et encore moins d’équipe puisqu’ils n’ont embauché personne ! Les coursiers et coursières sont auto-entrepreneurs et payés à la tâche, sans sécurité sociale et travaillent avec leur propre vélo… quel intérêt de promouvoir ces multinationales américaines au modèle social contestable et qui a déjà coûté la vie à une personne à Mulhouse ! Nous, nous avons refusé leur “partenariat” et préférons prendre le temps de construire une solution alternative, zéro déchet et respectueuse de l’humain avec CoopCycle !
Disons non à Uber Eats, qui profite d’un système où il est le seul gagnant avec des livreurs qui gagnent des cacahuètes !
Moi je boycotte Uber Eats.
Je ne comprends qu’M+ fasse la promotion d’entreprises qui jouent sur le vide juridique pour exploiter des auto-entrepreneurs qui n’ont pas le choix. Par ailleurs Uber-eats et Deliveroo n’assurent aucune protection de leurs employés. Faire un article sur le sujet, pourquoi pas mais avec aussi les informations sur le statut des employés (remis en cause par la Suisse, objet d’étude européenne…), sur les impôts détournés, et surtout sur le cas du jeune Mourad décédé au printemps 2020 : comment son hospitalisation a été prise en compte, sa famille a t’elle été indemnisée ? Cela serait du vrai journalisme, qui permettrait en connaissance de cause de faire appel à ces services ou non.