15 novembre 2019 à 15h51 par Christophe Schmitt 4
Fonderie : une Maison de l’Industrie, d’ici fin 2020
15 novembre 2019 à 15h51 par Christophe Schmitt4
Après le campus de La Fonderie et KmØ, le quartier de la Fonderie poursuit sa mutation. C’est le signal qu’ont voulu envoyer les différents acteurs politiques et économiques ce vendredi matin, à l’occasion du lancement officiel des travaux de la Maison de l’Industrie.
Sur une surface de près de 5 000m² sur quatre niveaux, la Maison de l’Industrie accueillera les services haut-rhinois de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) et ses pôles de formation, d’ici fin 2020. « La Maison de l’industrie va permettre plusieurs choses, notamment d’augmenter la capacité de formation, en volume de personnes formées et en qualité, pour permettre à nos entreprises de faire face aux difficultés de recrutement dans la branche », expose Bruno Russo, le président de l’UIMM Alsace. Une branche qui, selon le président de l’UIMM, présente un taux d’insertion professionnelle de 93% en Alsace, contre 81% sur toute la France.
« L’industrie d’aujourd’hui est moderne »
Idéalement située à proximité immédiate de l’Université, de KmØ et du village industriel de la Fonderie, la Maison de l’Industrie sera à la croisée des chemins. « Ce nouveau pôle de formation offrira une formidable opportunité d’accompagner les entreprises vers la transition numérique, confie David Journet, le président du Centre de formation des apprentis de l’industrie (CFAI) Alsace. Ce centre sera notamment orienté sur les métiers estampillés Usine du futur, à savoir les systèmes informatiques, les réseaux, les automatismes et les robots. » En clair, une mutation de l’industrie en phase avec son temps, qui montre aussi la volonté de cette dernière de se montrer plus attractive. « L’Industrie d’aujourd’hui est moderne, propre et utilise des nouvelles technologies », poursuit Bruno Russo.
9,7 millions d’euros
Développé par Linkcity et conçu par l’agence mulhousienne DeA architectes, le projet représente un investissement global de 9,7 millions d’euros et intégrera deux ateliers dédiés à l’apprentissage, des salles de cours, des bureaux, ainsi qu’une salle de conférence. « L’objectif est de plonger les étudiants dans un univers de travail 4.0 qui n’a plus rien à voir avec l’usine de nos grands-parents », expose l’architecte Guillaume Delemazure, qui a conçu le bâtiment, qui comportera des éléments architecturaux typiques de l’industrie, comme les sheds.
« De vraies perspectives de développement économique »
« Nous avons besoin de centres de formation pour les jeunes, salue le maire de Mulhouse, Michèle Lutz. Ce projet vient renforcer le renouveau du quartier Fonderie, à proximité du quartier d’affaires gare. » Pour Jean Rottner, le président de la région Grand Est et premier adjoint au maire de Mulhouse, « la Maison de l’Industrie vient compléter un écosystème en train de se bâtir. C’est un travail collectif qui paie aujourd’hui et porte ses fruits. Nous n’avons pas la mer mais KmØ et une industrie qui est là et propose de vraies perspectives de développement économique ! »
+ d’infos sur l’UIMM : www.uimm-alsace.fr
Tout cela semble bien beau mais quid des étudiants utilisant leur voiture pour se rendre en cours à la Fonderie?
En effet la construction de cette cité de l’industrie va entraîner la disparition de places de parking…
Cependant cela ne serait pas un problème si Soléa mettait en place des lignes de bus spéciales pour les étudiants afin de leur permettre d’avoir une alternative crédible à la voiture,ligne rendue de plus en plus nécessaire par la construction de ce nouveau centre de formation qu’est la maison de l’industrie…
Qu’en pensez-vous?
Bien dit Simone
Super et pendant ce temps là à deux minutes à pieds quai d’Oran il y a un bâtiment en ruine l’ancien foyer SONACOTRA qui s’effondre qui sert de déchèterie, qui sert au dealer également hyper dangereux donc et qui reste en place ….
Très beau projet mais mauvais emplacement.
Certes, le quartier est idéal pour accueillir ce type d’établissement mais les étudiants de la Fonderie voit leur parking disparaître sans aucune solution alternative. Le réseau Soléa, bien que performant, n’est pas adapté au flux d’étudiants dans cette zone, sans compter les tarifs qui peuvent être plus coûteux que l’entretien d’une voiture.
Lorsque ce projet a vu le jour, est-ce que les étudiants ont été pris en compte ? Est-ce qu’une solution durable leur a été proposé ? Est-ce qu’ils ont été seulement contactés ?