Le président de la Fédération française de basketball (FFBB), Jean-Pierre Siutat, était à Mulhouse, ce mercredi 17 février. Interview lors d’une journée marathon notamment ponctuée par des visites d’équipements sportifs.

Quelle est la raison de votre présence à Mulhouse aujourd’hui ?

Nous sommes ici dans le cadre de l’organisation de l’Euro féminin de Basket, en Espagne et en France, du 17 au 27 juin prochain. Nous avons réussi à obtenir le Rhénus de Strasbourg pour cette compétition et le jour où cela a été acté, nous avons décidé de venir à Mulhouse, dans une démarche de solidarité envers les territoires.

Mulhouse a-t-elle une carte à jouer ?

Deux matchs amicaux seront organisés à Mulhouse, les 5 et 6 juin prochains, face à l’Australie, ce qui n’est pas rien ! Le programme de préparation passe par Mulhouse, avec ces deux rencontres, l’idée étant qu’on aille à Strasbourg ensuite pour la compétition. L’ambition du groupe France est importante et ce, d’autant plus, que l’on va enchaîner directement avec les Jeux Olympiques de Tokyo.

Vous avez notamment visité le complexe de la Doller, le Palais des sports et le Centre sportif régional. Que retenez-vous de cette visite ?

J’ai été ravi de voir le complexe de la Doller, une salle magnifique dans un quartier prioritaire. Je n’avais pas encore eu l’occasion de voir le Palais des sports, c’est bien de pouvoir revenir dans des gymnases après des mois de difficultés et rencontrer nos hôtes est important, il n’y a pas mieux que de venir voir les gens.

Mulhouse et son agglo sont également labellisées Terre de jeux 2024…

On a les Jeux mais l’important est de mobiliser les territoires autour. Certains vont plus loin et ont des équipements qui permettent à des délégations de les préparer. Tout le travail est de faire connaître ces lieux au travers des fédérations, d’où l’intérêt de faire rentrer tôt les territoires dans cette démarche. A Mulhouse, le Centre sportif régional est pertinent, il répond à nos attentes, avec la possibilité de faire des examens médicaux rapidement, de la récupération, de la rééducation, de l’hébergement et de la restauration… La multifonctionnalité d’un lieu comme celui-ci est intéressante. On se plaint souvent parce qu’on n’a pas grand-chose, mais quand on a quelque-chose de bien, il faut le dire !

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