16 octobre 2020 à 17h11 par Simon Haberkorn 0
Les petits reporters du Drouot en immersion à Scènes de rue
16 octobre 2020 à 17h11 par Simon Haberkorn0
Un groupe de jeunes du quartier Drouot-Barbanègre part à la découverte du festival Scènes de rue, dans le cadre d’un atelier d’initiation aux médias porté par la Radio MNE. Immergés au cœur du festival, les jeunes seront à l’antenne de MNE (107.5 FM) tout au long de ce week-end de festival.
« Quel spectacle allez-vous présenter ? Etes-vous déjà venu à Mulhouse ? En quoi consiste votre métier ? » Micro en main, Iyad, Wahel, Danill, Yanis, Manal et Aness enchaînent les questions aux organisateurs et membres des compagnies participant au festival Scènes de rue, qui démarre ce samedi 17 octobre.
Agés de 11 à 15 ans et habitant le quartier Drouot-Barbanègre, ces six jeunes participent à un atelier d’éducation et d’initiation aux médias de la Radio MNE, en lien avec le festival Scènes de Rue et le centre socioculturel Drouot-Barbanègre. « C’est la première fois que des jeunes sont accueillis en immersion au cœur du festival, explique Emmanuelle Telega, du service Développement culturel de la Ville, qui assure la coordination générale de Scènes de rue. Pour nous, cela répond à un double objectif : sensibiliser un nouveau public au festival et créer un lien avec le quartier Drouot, où cette édition spéciale du festival ne peut pas s’installer cette année. » En effet, en raison de la situation sanitaire, Scènes de rue se concentre cette année sur le centre-ville et le projet de création participative d’un petit village au Drouot, porté ces derniers mois par le collectif Random en lien avec les habitants du quartier, sera ainsi présenté rue Lambert, ce week-end.
« Une fois qu’ils ont le micro en main, c’est magique ! »
Après un premier atelier au centre socioculturel Drouot-Barbanègre, où les jeunes ont pu être sensibilisés aux médias, à leur fonctionnement et aux techniques de la radio, ils rencontrent ce jour-là l’équipe d’organisation du festival et des membres des compagnies participantes pour des interviews qui seront diffusées à l’antenne durant le festival.
« Scènes de rue est une belle opportunité pour sensibiliser les jeunes à la culture, leur donner l’accès à ce monde qu’ils ne connaissent souvent pas, explique Flavie Eeckhout, référente famille au centre socioculturel Drouot-Barbanègre. L’ouverture à la culture est quelque chose d’essentiel pour l’équipe du centre socioculturel, nous allons également accompagner des familles du quartier découvrir des spectacles pendant le festival. »
Dans les rues du centre-ville, les reporters en herbe suivent Laurent Martin, le directeur technique du festival, qui explique les nombreux aménagements nécessaires à la tenue du festival : fermeture de rues à la circulation, restrictions de stationnement, organisation des chantiers en cours, alimentation électrique, balisage, installation des différents équipements… Réaction des jeunes : « Hé ben, vous faites beaucoup de choses ! »
Sur la place de la Paix, les jeunes interviewent Matthew, le responsable technique de la Compagnie Carabosse, qui déploiera ses installations de feu dans différents lieux du centre-ville. L’occasion de plonger très concrètement dans les coulisses de l’organisation d’un spectacle de rue et dans le quotidien d’une compagnie et, côté radio, de se familiariser avec le matériel et de peaufiner les techniques d’interview. « Si, au départ, ce n’est pas toujours facile, une fois que les jeunes ont le micro en main, c’est magique, souligne Sylvain Freyburger, animateur des ateliers d’éducation aux médias chez Radio MNE. Ils se sentent plus légitimes et gagnent en confiance. Les jeunes seront avec nous ce week-end, ils participeront notamment aux directs que nous allons faire, depuis notre plateau mobile, installé au cœur du festival.»
Ecoutez la couverture du festival Scènes de rue sur radio MNE, 107.5 FM et sur www.radiomne.com Toutes les informations sur le festival dans notre article.
Discuter
Charte de bonne conduite
Les adresses mails ne sont pas communiquées publiquement.
Toute insulte ou attaque personnelle est proscrite. Aucun règlement de compte ou provocation n'est toléré. L'acharnement flagrant contre un auteur ou un commentateur, même en absence d'insulte, est interdit.
Les commentaires racistes, antisémites, pornographiques, négationnistes, sexistes ou en général contraires à la loi ne sont pas acceptés. La publicité et le prosélytisme n'ont pas leur place dans les commentaires. Les interventions organisées par des groupes, pour détourner et empêcher les discussions constructives sont proscrites.