11 avril 2019 à 17h28 par Marc-Antoine Vallori 4
Une nouvelle pouponnière de l’Ermitage pour mieux grandir
11 avril 2019 à 17h28 par Marc-Antoine Vallori4
Après quatre ans de travaux, la nouvelle pouponnière de l’Ermitage, inaugurée ce jeudi 11 avril, s’apprête à accueillir ses premiers enfants dans un bâtiment de 2 200 m² sur 3,5 hectares, visant à leur offrir un cadre sécurisant et maternant.
Les premiers enfants seront accueillis le 23 avril prochain. Après quatre ans de travaux, la nouvelle pouponnière de l’Ermitage a été inaugurée, ce jeudi 11 avril. « Un grand jour pour nos 103 salariés et l’ensemble de nos bénévoles, garants du projet associatif », souligne le président Jean-Marie Nass, qui voit en cette nouvelle pouponnière, le fruit d’ « une œuvre collective, un concentré de matière grise au service des enfants ».
Maisons pour grandir
Imaginée par l’agence DRLW architectes, la pouponnière prend désormais ses aises dans un bâtiment de 2 200 m² regroupant sur deux niveaux, outre la partie administrative et les locaux techniques, quatre salles de visites parents-enfants, deux salles de rencontres parents-professionnels, un jardin d’enfants et six maisons pour grandir. Centre névralgique de la pouponnière de l’Ermitage, chacune de ces maisons, situées en rez-de-jardin, a été pensée comme un lieu de vie « sécurisant et maternant », avec ses espaces de soins, de vie et de sommeil, sa terrasse couverte de 27 m², son grand jardin clôturé et ses larges baies vitrées.
« L’ensemble du projet architectural a été réfléchi selon avec les principes de la « pédagogie piklérienne », que nous mettons en œuvre à l’Ermitage depuis 30 ans, explique son directeur Jean-Marc Dezeque. Ces enfants trouveront dans ces lieux adaptés à leurs besoins, toutes les chances pour mieux grandir. La mission d’une pouponnière est de protéger, d’aider les enfants et les familles à se reconstruire ou à se construire différemment. »
Une capacité d’accueil de 38 enfants
A l’image du projet architectural du bâtiment, les principes directeurs du Dr Emmi Pikler trouvent leur prolongement à travers les aménagements des 3,5 hectares d’espaces extérieurs avec des cabanes en osier pour s’y cacher, plusieurs essences d’arbre plantées, un hôtel à insectes, un cadran solaire et un grand jardin en commun, comportant des jeux d’eau pour se rafraîchir l’été. Jusqu’à présent fixée à 29 enfants, la capacité d’accueil va passer à 36 enfants, auxquels s’ajoutent deux places d’accueil provisoire ou d’urgence.
« Cette pouponnière permet de répondre à notre mission d’accueil d’enfants gravement carencés et en panne dans leur développement. Elle est un lieu à la fois thérapeutique et de reconstruction des conséquences du vécu traumatique des enfants : conditions de vie de familles, négligences et carence de soins, distorsion de la relation, exposition à la souffrance et à la pathologie parentale…, précise Jean-Marc Dezeque. Sur 10 départs de la pouponnière par an, 6 à 7 enfants en moyenne retournent vivre en famille. La durée moyenne de séjour dans notre pouponnière est d’un peu plus de 18 mois. »
« C’est ici que des destins vont se construire, nous nous devons de donner le plus beau aux plus fragiles », conclut le maire de Mulhouse Michèle Lutz.
Coût de l’opération : 8 millions d’euros avec l’aide financière du Conseil départemental du Haut-Rhin.
Repères
L’association l’Ermitage, c’est :
- 103 salariés
- Une pouponnière d’une capacité de 36 enfants de 0 à 5 ans (auxquels s’ajoutent deux places dédiées à l’accueil d’urgence), placés sur décision judiciaire.
- Un centre maternel pour mineures, un centre maternel pour majeures et un centre parental d’une capacité total de 48 places.
- Un accueil de jour pouvant accueillir 10 familles.
- Un centre de recherche et de formation Accordages.
Ça a bien changé. J’étais accueilli en tant que futur maman en 1973 par Mme Chartron.
Bon séjour à tous ces petits loulous.
J’ai travaillé dans le château pendant toute ma carrière à m’occuper des enfants.
Une page se tourne .
Cette nouvelle pouponnière est grandiose.
Bonne chance à tous ces petits qui y sont accueillis et bon travail à tous les professionnels qui vont devoir réorganiser leur travail en fonction de ces nouveaux locaux.
ma fille se retrouve a la rue a partir du 28 septembre 2019 avec ces enfants de 17 mois et bientôt 2 moi , ayant qu,un 3 pièces très petits je ne peut l,accueillir , j,accueil déjà son fils , mon petit fils de 7 ans, je l,aide a rechercher un appartement et du travail , mais c,est dure et devient urgent, y as t,il possibilité pour elle d,être, aider et loger provisoirement. en attente d,une réponse, je vous remercie d,avance
J’y était et mon fils a été suivi en pouponnière par une dame qui s’appelait Michèle c’était ça référente en 89 , il s’appelle Benjamin et a aujourd’hui 31 ans,