Église Sainte Marie, MULHOUSE
Avec plus de 600 lieder composés en seulement dix-huit années, Franz Schubert (1797-1828) est incontestablement le maître du lied.
Dans l’état actuel de nos connaissances, le plus ancien manuscrit du compositeur date de 1810, alors qu’il n’a que 13 ans : il s’agit d’un lied pour voix avec accompagnement de pianoforte.
De cette même année date également sa première Fantaisie : une pièce pour pianoforte à 4 mains. Schubert, avec son choix d’adopter des formes diverses et variées, selon les besoins de la narration, aura ouvert au lied de nouveaux horizons.
Cet art de la narration le rapproche d’un autre où il est passé maître : l’art de la fantaisie. De ces premières compositions jusqu’au crépuscule de sa vie avec notamment sa dernière Fantaisie D.940 pour pianoforte à quatre mains, il a contribué à enrichir cette forme (une de ses préférées) et la porter à son paroxysme d’expressivité.
Le terme « fantaisie » qui renvoie au verbe allemand fantasieren (improviser), avec sa liberté de ton et de structure propre à l’improvisation, innervera progressivement son œuvre entière affirmant sa quête d’indépendance totale vis-à-vis des formes traditionnelles.
Elsa Ladislas-Schweiger (violon), Darina Ablogina (flûte) et Matthieu Schweiger (pianoforte) ont choisi trois œuvres de Schubert pour illustrer avec leurs instruments historiques cet « art de la fantaisie » preuve d’une créativité nouvelle et sans limites en ce début de 19ème siècle.
Au programme :
- Grazer Fantasie D.605 en Do Majeur
pour pianoforte (1818) - Sonate D.385 en la mineur
pour violon et pianoforte (1818) - Variationen über « Trockne Blumen » aus « Die schöne
Müllerin » D.802 en mi mineur
pour flûte et pianoforte (1824)
Plus de renseignements au 03 89 46 42 84 ou par mail : ste.marie.ecv@gmail.com
Plus d’infos sur : https://sainte-marie-mulhouse.fr/
Prix : Libre - Plateau