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14 février 2019 à 16h46 par 6 104 0

Un clip pour lutter contre la prostitution juvénile

Un clip pour lutter contre la prostitution juvénile | M+ Mulhouse
Un clip pour lutter contre la prostitution juvénile | M+ Mulhouse

Un clip pour lutter contre la prostitution juvénile

14 février 2019 à 16h46 par 6 1040

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Temps de lecture : 2 minutes

Afin de lutter contre la prostitution juvénile, la Ville de Mulhouse et ses partenaires ont mis sur pied un clip vidéo de sensibilisation, à destination des jeunes.

En partenariat avec le Mouvement du Nid et le Parquet du Tribunal de grande instance de Mulhouse, la Ville a conçu un court clip vidéo, pour dire stop à la prostitution juvénile. « Nous avons entendu, vu et lu que certains étudiants, pour se payer des articles de luxe et avoir rapidement ce qu’ils désirent, devenaient escort », expose Paul Quin, adjoint au maire délégué à la Prévention et à la Sécurité. Si aucune donnée chiffrée n’existe, Mulhouse n’est pas épargnée par ce phénomène, rendu plus « facile » avec Internet…

Internet et les réseaux sociaux

« La prostitution juvénile est déjà cachée, il est possible de nouer des contacts par le biais d’Internet et des réseaux sociaux », complète Paul Quin. Les clients étant pénalisés par la loi depuis 2016, la Ville a décidé de miser sur le volet de la prévention, avec un court clip vidéo d’une petite minute, montrant une jeune femme rêvant de voyage et de luxe, se prostituer en prenant RDV avec un client via les réseaux sociaux. « Que l’on ait qu’un seul client ou que l’on soit escort, c’est de la prostitution, il n’y a pas d’autre mot », martèle Paul Quin.

Projection au Kinépolis

« Nous avons montré le film à des lycéens, qui l’ont plutôt bien accueilli », commente Claire Felter, responsable de l’Observatoire des violences intrafamiliales et faites aux femmes, mis en place par la Ville en 2011. Ce court film de prévention sera diffusé au Kinépolis jusqu’à la fin des vacances scolaires, avant les films « Alita : Battle angel » et « Happy birthdead 2 », prisés par les jeunes. « Nous sommes tout à fait favorables à ce que d’autres villes se servent de ce film, conclut Paul Quin, si ça peut servir la cause un peu partout, tant mieux ! »

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