9 mai 2018 à 16h06 par Christophe Schmitt 3 092 0
Un mois pour mieux connaître le cerveau
9 mai 2018 à 16h06 par Christophe Schmitt3 0920
« S’informer, comprendre, rencontrer les associations, ne plus stigmatiser… » C’est le but du Mois du cerveau, dont la 11e édition a été lancée ce mercredi matin, au Centre de réadaptation de Mulhouse.
Conférences, tables rondes, rencontres, spectacles, expositions, cinéma : jusqu’au 9 juin prochain, une attention particulière est portée sur le cerveau, ses dysfonctionnements et maladies, ainsi que les traitements, dans le cadre de la 11e édition du Mois du cerveau. « Tout a débuté en 2007, lorsque nous voulions faire venir l’exposition Planète cerveau à Mulhouse, se souvient Nanette Reeb, instigatrice du mois du cerveau. A partir de là, les associations se sont découvertes et ont décidé de mener le combat, ensemble. » Au total, ce ne sont pas moins de 40 structures qui proposent des éclairages sur le cerveau, par le biais, notamment, de retours d’expériences. « Nous donnons la parole aux associations pour ne pas avoir qu’un seul point de vue. Les personnes concernées savent où sont les manques et les besoins, plus que les institutions », expose Yann Hode, co-fondateur du Mois du cerveau et président de l’Union nationale des amis et familles de malades mentaux.
Faire tomber des barrières
Mieux comprendre la dyslexie, les maladies neurodégénératives ou les AVC permet aussi de faire tomber des barrières : « Notre premier combat est la lutte contre les discriminations mais nous restons attentifs aux manques de spécialistes, au manque d’écoute ou aux retard dans la prise en compte de l’autisme, par exemple », poursuit Nanette Reeb. « Dans les cours d’école, schizophrène est une insulte, ce n’est pas un diagnostic, s’exclame Michel Bourguet, conseiller municipal délégué au Mois du cerveau. Tant que l’on en sera là, le Mois du cerveau aura besoin d’exister. Il faut prendre les malades en considération, faire le lien entre les familles et les experts et porter la parole des sans-voix ! » Une philosophie reprise par Michèle Lutz, maire de Mulhouse : « Mon ambition pour Mulhouse, c’est que l’on voie les gens atteints des maladies qui nous préoccupent. Que les regards changent, surtout celui des jeunes… Chaque année, 2 000 à 2 500 personnes participent au Mois du cerveau, c’est énorme, il a sa raison d’être ! »
Jusqu’au samedi 9 juin, divers lieux. Téléchargez le programme complet.
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