2 octobre 2024 à 16h12 par Simon Haberkorn 2 300 2
Un nouveau Contrat de ville pour les quartiers prioritaires de Mulhouse et de l’agglomération
Un nouveau Contrat de ville pour les quartiers prioritaires de Mulhouse et de l’agglomération
2 octobre 2024 à 16h12 par Simon Haberkorn2 3002
« Engagements quartiers 2030 » : c’est le nom du nouveau Contrat de ville, co-construit par l’État, m2A, les communes de Mulhouse, Illzach et Wittenheim et de nombreux partenaires pour cadrer la Politique de la ville au bénéfice de sept quartiers de l’agglomération, définis comme prioritaires. Portant sur la période 2024-2030, ce Contrat vise ainsi à améliorer les conditions de vie des 50 000 personnes qui y vivent.
Contrat de ville, Politique de la ville, quartiers prioritaires… Derrière ces appellations administratives, qui peuvent sembler abstraites et lointaines, on retrouve pourtant des outils essentiels, en faveur de la réduction des inégalités et de l’amélioration des conditions de vie des habitants des quartiers les plus en difficulté.
Identifiés par l’État, les 1 362 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) de France métropolitaine sont définis par différents critères : être situé dans une unité urbaine de plus de 10 000 habitants, compter 1 000 habitants au minimum et connaître un décrochage des revenus des ménages qui y vivent, par rapport au reste de l’unité urbaine et à la moyenne nationale. Dans l’agglomération, sept quartiers (contre six auparavant) ont ainsi été définis comme prioritaires, depuis le 1er janvier 2024 : les Coteaux, Bourtzwiller, Péricentre, Fonderie-Péricentre et Brustlein à Mulhouse ; Drouot-Jonquilles à Mulhouse et Illzach ; Markstein-La Forêt à Wittenheim.
« Des actions au bénéfice de 50 000 personnes »
Ces quartiers prioritaires bénéficient ainsi d’actions menées dans le cadre de la Politique de la ville, qui est définie comme « une politique de cohésion urbaine et de solidarité, nationale et locale, envers les quartiers défavorisés et leurs habitants ». Ce sont les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), comme m2A dans l’agglomération mulhousienne, qui sont chargés du diagnostic, de la définition des orientations, de l’animation et de la coordination de la Politique de la ville sur leur territoire, à travers un Contrat de ville.
Le précédent Contrat de ville, établi pour la période 2015-2023, étant arrivé à échéance, une nouvelle mouture, pour la période 2024-2030, a ainsi été co-construite par m2A, l’État, les communes de Mulhouse, Illzach et Wittenheim, les acteurs opérationnels du territoire et les habitants, notamment par le biais de concertations. « La mise en place de ce nouveau Contrat de ville est l’aboutissement d’un travail au long cours, qui va permettre de mener des actions au bénéfice de 50 000 personnes, ce qui est considérable, explique Michèle Lutz, maire de Mulhouse et vice-présidente de m2A en charge de la Politique de la ville. Le nombre de quartiers et le découpage administratif ont évolué, permettant une répartition plus juste, en tenant compte des réalités des territoires, pour un Contrat de ville à la fois stratégique et opérationnel. »
Vivre-ensemble, solidarité, bien-être et épanouissement
Ce nouveau Contrat de ville, qui s’appuie notamment sur l’évaluation du précédent, définit de nouvelles priorités et deux enjeux majeurs :
– « Assurer un vivre ensemble apaisé et solidaire » : des espaces publics et un cadre de vie agréable ; une mobilité facilitée et l’accès aux activités à l’ensemble de la ville ; des rencontres et relations interpersonnelles facilitées ; la prévention des nuisances et de la délinquance…
– « Garantir le bien-être de chacun et l’épanouissement personnel et professionnel » : permettre de bien manger, bien bouger (santé, bien-être) ; renforcer l’accès aux activités, aux loisirs, aux services et aux commerces ; accompagner vers l’insertion, l’emploi et soutenir le développement économique ; soutenir la parentalité et favoriser la réussite éducative en agissant dès la petite enfance…
Deux conditions, « faire avec et pour les habitants » et « mobiliser les acteurs du territoire », et un enjeu transversal, « favoriser l’autonomie et l’émancipation », complètent la feuille de route de ce Contrat de ville. Celui-ci se décline au niveau de l’agglomération, des communes et des quartiers, comme de l’État et de l’ensemble des partenaires impliqués (Région Grand Est, CEA, CAF, ARS, chambres consulaires, bailleurs…) avec différents engagements et financements.
« Créer de la cohésion »
Concrètement, ces ressources se composent d’un financement principal dit « de droit commun », soit les budgets habituels de fonctionnement et d’investissement des collectivités, fléchés selon les actions, et d’un financement renforcé par des crédits spécifiques. Ces crédits spécifiques représentent ainsi, pour l’année 2024 : 3,08 millions d’euros pour l’État, 768 072€ pour la Ville de Mulhouse, 156 000€ pour m2A… Des financements issus de dispositifs, tels que la Dotation nationale de la Politique de la Ville, le Nouveau programme national de renouvellement urbain, le Fonds social européen (…) peuvent également être mobilisés.
« Le Contrat de ville est un projet concret partagé entre les communes et l’agglomération, autour d’un seul objectif : défendre notre territoire, souligne Fabian Jordan, président de m2A. Il a pour ambition de réduire les écarts importants entre les habitants et de créer de la cohésion et de la cohérence dans les actions, en proximité avec les acteurs du territoire. » Une vision partagée par le Préfet du Haut-Rhin, Thierry Queffélec : « Après l’élaboration de ce Contrat de ville, qui s’inscrit pleinement dans l’esprit, la méthode et les objectifs souhaités par l’État, le plus difficile commence : passer aux actes. La réussite du Contrat de ville ne peut être que collective, avec des actions qui sont toujours co-construites, autour du socle des valeurs de la République qui unissent et rassemblent. La Politique de la ville sert le sens de la République, il ne s’agit pas seulement de reconstruire des bâtiments, mais bien de permettre à chacun de réaliser son destin. »
Vous voulez changer les choses à Mulhouse ? Cessez d’installer des migrants . Notre ville est pauvre ,elle souffre déjà d’une assez mauvaise image ,bien que celle-ci s’améliore lentement en raison d’une certaine politique volontariste de la ville , de M2A, du Conseil Départemental et de la région . Nous croulons déjà sous le poids d’une présence immigrée record (je ne parle pas des Français issus de l’immigration), et en plus des centaines voire des milliers de migrants sont installés partout dans Mulhouse.Et les Mulhousiens savent à quel point ils logés outre dans la plupart des hôtels ,des nombreux foyers mulhousiens , dans des logements mis à disposition comme Quai D’Isly, rue des Vergers ,,rue des Magasins,avenue de Colmar , Avenue Kennedy et combien de propriétaires privés ?
C’est insupportable , on ne peut laisser Mulhouse ainsi .
Il est temps de s’élever contre ça . Je tiens à ma ville ,son histoire , son identité et son avenir
Je suis entièrement d’accord avec le commentaire de mr muller en tant que Mulhousienne et ayant reside avenue Kennedy depuis mon enfance notre rue du Sauvage nos merveilles boutiques notre magasin Globe!!!notre avenue Aristide Briand!!je ne peux plus aller au centre ville de Mulhouse car je rentre deprimer+++je ne me retrouve chez moi!!