L’offre de formation à Mulhouse va s’étoffer d’ici la rentrée prochaine, avec l’installation, à DMC, de l’Ecole supérieure de Sciences politiques appliquées.

Professeur de Sciences économiques et sociales au lycée Alfred Kastler de Guebwiller, Mikael Sautron ouvrira, à la rentrée prochaine à Mulhouse, l’Ecole supérieure de Sciences politiques appliquées (Esspa). « J’ai suivi un master Carrières et action publiques, ainsi qu’une préparation aux concours de l’ENA », confie Mikael Sautron, à propos de son parcours. Et c’est justement à l’occasion de sa prépa pour le concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration que son idée d’ouvrir un établissement à Mulhouse est née. « Je me suis rendu compte que les places étaient limitées, que beaucoup ne pouvaient pas y accéder. Dans tout l’Est de la France, la seule structure est l’Institut d’études politiques de Strasbourg. »

Prépa et Bachelor

D’ici la rentrée prochaine, Mikael Sautron proposera une alternative pour se préparer au mieux aux concours de la Haute fonction publique, au sens large. « Nous proposerons des cours de droit public, d’économie, de macro-économie, de finances publiques…, expose le jeune directeur de l’Esspa. Cette prépa, d’une durée d’un an s’adresse à toutes les personnes actives et sera d’autant plus accessible que les cours auront lieu le soir, de 17h à 21h ! » Accessible en termes d’horaires, l’inscription à cette prépa soulagera les candidats de quelque 5 600 euros : « On est dans la fourchette basse pour ce type de formation », assure Mikael Sautron. En plus de cette classe préparatoire, l’Esspa proposera également un Bachelor en Sciences politiques comparées, équivalent bac+3. « Ce bachelor répond parfaitement aux étudiants souhaitant mener une carrière dans la fonction publique française mais aussi européenne/internationale », promet-on à l’Esspa.

Leaders de demain

Enfin, une troisième formation, d’une durée de six mois, verra elle aussi le jour en septembre prochain. Baptisée « Les leaders de demain », cette formation a pour finalité de savoir mener une campagne électorale, de maîtriser les nouvelles techniques de communication, ou encore de savoir gérer une administration locale. Un cursus qui tombe à pic, à un an des prochaines élections municipales. « Globalement, nous avons des élus qui sont compétents, mais le monde évolue, les technologies aussi. On ne s’improvise pas candidat, on le travaille, poursuit Mikael Sautron, avant de conclure : On a déjà plus de candidats que de places ! »

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