14 juin 2019 à 10h14 par Christophe Schmitt 8 347 0
Vidéo protection : 60 caméras supplémentaires
14 juin 2019 à 10h14 par Christophe Schmitt8 3470
Déjà fort de 265 caméras, le réseau de vidéo protection de la Ville s’étend, en intégrant 60 caméras situées sur les stations de tram du réseau Soléa.
Déjà en charge du visionnage des 265 caméras du réseau de vidéo protection de la Ville, le Centre superviseur urbain (CSU), aura en charge 60 caméras supplémentaires, issues du réseau Soléa. « Cela concerne uniquement les caméras installées au niveau des stations de tram, sur l’espace public, précise Paul Quin, adjoint au maire délégué à la Sécurité et à la Tranquillité publique. Par convention, Soléa nous autorise à prendre la main sur ces caméras, ce qui nous permet d’utiliser toutes les potentialités qui nous sont offertes pour mailler le territoire. »
Augmenter l’efficacité
Adoptée lors du dernier conseil municipal, la signature de cette convention permet en effet d’augmenter le rayon d’action, et donc l’efficacité du réseau de vidéo protection, mis en place en 2004, avec 15 caméras au centre-ville. « Depuis, nous avons également signé des conventions avec le Département, la Région, l’Université et la SNCF, pour filmer les abords des écoles, collèges, des campus universitaires, ainsi que de la gare, poursuit Paul Quin. Le but est de couvrir les lieux où les flux de personnes sont importants ». Les images de ces caméras sont visionnées en direct, 24h sur 24, au CSU, installé dans les locaux de la Police municipale, à la Cité administrative. Transmises, au besoin, à la Police nationale et à la Justice, ces images permettent notamment aux équipes sur le terrain d’intervenir plus efficacement.
Vidéo verbalisation
Par ailleurs, ce réseau de caméras est aussi utilisé dans le cadre des zones de vidéo verbalisation : « La verbalisation par vidéo se fait dans le cadre de stationnements gênants, circulation sur les voies de tram, non-port de la ceinture de sécurité ou téléphone au volant », confie Paul Quin. En 2018, près de 1 000 PV ont ainsi été dressés par vidéo verbalisation. « C’est un gain de temps et une économie de moyens, nos agents sur le terrain peuvent ainsi se consacrer à d’autres tâches et être auprès de la population », conclut Paul Quin.
En chiffres
Le Centre superviseur urbain, c’est (chiffres 2018) :
- 16 opérateurs (par roulement)
- 4 804 faits signalés par les opérateurs : agressions, comportements suspects, vols, sécurité routière, vandalisme, stationnement gênant…
- 1 888 signalements suivis d’une intervention de la police nationale et/ou municipale et/ou des sapeurs-pompiers
- 380 interpellations en flagrant délit
- 865 réquisitions judiciaires traitées
- 1 000 vidéo-verbalisations dressées
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