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11 mars 2019 à 13h55 par 2 742 0

Yarol : « Je ne vais très certainement pas renier d’avoir travaillé avec Johnny ! »

Yarol : « Je ne vais très certainement pas renier d’avoir travaillé avec Johnny ! » | M+ Mulhouse
Yarol : « Je ne vais très certainement pas renier d’avoir travaillé avec Johnny ! » | M+ Mulhouse

Yarol : « Je ne vais très certainement pas renier d’avoir travaillé avec Johnny ! »

11 mars 2019 à 13h55 par 2 7420

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Temps de lecture : 3 minutes

Après avoir notamment officié comme guitariste de Johnny Hallyday et fait les belles heures du groupe FFF, Yarol vient de sortir son premier album solo, qu’il défendra sur la scène du Noumatrouff, samedi 16 mars. Entretien avec un enfant du rock, bondissant et dansant. 

Qu’est-ce qui vous a motivé pour vous lancer dans cette nouvelle aventure en solo ?

Il y a pas mal de temps que je chante mais c’est au sein de Black Minou que j’y ai vraiment pris goût ! Le seul objectif de ce projet était de faire des reprises dans l’optique de s’amuser et de prendre son pied dans les clubs et bars. C’était juste jouissif et sans prétention. Avec ce premier album, je souhaitais me lancer dans une nouvelle aventure. Il y a quelque chose de très excitant à remettre les compteurs à zéro.

« Je me suis toujours nourri de différents univers musicaux »

Votre album est à la fois rock et dansant. Il synthétise finalement assez bien votre carrière musicale, non ?

Je me suis toujours nourri de différents univers en essayant de conjuguer l’énergie du rock à la danse. Mes influences sont à puiser dans le rock’n’roll, de Chuck Berry à Led Zeppelin, des Rolling Stones à Lou Reed, tout en portant un grand amour à la soul et au blues à travers des artistes comme James Brown, George Clinton ou Otis Redding. Pour moi, c’est un autre bras du rock’n’roll. J’essaye de mélanger mes influences et mes goûts musicaux pour créer un petit cocktail à ma sauce.

Sur les 14 titres que comprend votre album, deux sont en français. Est-ce compliqué de faire sonner du rock en français ?

Ce n’est pas évident, surtout pour moi qui baigne, depuis enfant, dans la culture anglo-saxonne. J’ai une culture de la chanson française malheureusement pas terrible, comprenant quelques grosses lacunes. Je découvre maintenant des chansons, des artistes et des auteurs que je commence à apprécier. Cela dit, même si je souhaite faire certains titres en français, dès que je prends une guitare pour imaginer une chanson, c’est en anglais que ça vient naturellement. C’est pour cela que je me suis fait aider par des gens que j’aime beaucoup, notamment Benjamin Biolay, qui m’a filé un coup de main sur « Sale », qui ouvre l’album.

« Toutes ces expériences m’ont construit »

Comment se passe cette tournée ?

Très bien ! Nous avions déjà pas mal de concerts à notre actif avant la sortie de l’album, le 1er février dernier, pour faire découvrir nos chansons. Là, on reprend la route, l’album est enfin sorti et nous sommes très excités de le défendre sur scène.

Avez-vous la crainte d’être éternellement associé, pour le grand public, au guitariste et directeur musical de Johnny Hallyday ?

Je commence à en avoir l’habitude, j’étais associé longtemps au guitariste de FFF ! (rires) Plus sérieusement, je suis très fier de tout ce que j’ai fait dans la musique. Je ne vais très certainement pas renier d’avoir travaillé avec Johnny. C’était juste génial et fantastique, ça fait partie de mon histoire et je le revendique ! Pour certaines personnes et notamment des fans de Johnny, je resterai très certainement pour toujours son guitariste et, finalement, c’est tant mieux. Peut-être viendront-ils me voir sur scène pour ces raisons-là et découvriront mon univers. De FFF à Johnny, toutes ces expériences m’ont construit ! Et ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est tout le chemin qu’il me reste encore à parcourir !

« Des connexions avec la scène alsacienne »

L’an dernier, vous vous êtes reformés avec FFF pour un concert spécial aux Eurockéennes de Belfort. Cela vous pousse-t-il à faire de nouvelles choses ensemble ?

FFF, c’est un groupe avec lequel on a l’habitude de remonter sur scène de temps en temps, de se voir et de faire des morceaux. On commence à avoir pas mal de nouvelles chansons du coup et, si tout va bien, on sortira un album, un jour. Ce n’est pas encore d’actualité mais on y réfléchit, on se voit régulièrement et on y travaille !

Des souvenirs de concert à Mulhouse ?

On a joué avec FFF à Mulhouse, dans les années 90, et on en garde de très beaux souvenirs ! On a en Alsace des connexions avec le collectif de musiciens du label Deaf Rock, à l’image du groupe Dirty Deep. Quand on est, entre guillemets, un artiste, il faut savoir s’ouvrir, se nourrir et ça passe par les rencontres. C’est le partage et les rencontres qui m’ont toujours fait avancer !

Propos recueillis par Marc-Antoine Vallori

Yarol (première partie : The Blind Suns) en concert samedi 16 mars à 20h30 au Noumatrouff. + d’infos sur noumatrouff.fr

 

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